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23.2.18

Si tu es noir(e), blanc, jaune, va voir Black Panther


Ladies and gentlemen,

Si je reviens vers vous, c'est sous l'effet de l'adrénaline, et de la bonne humeur que m'ont procurés le film Black Panther!

Black panther, un film à voir, ou à mettre dans les films à voir. 


Durant la projection, je me suis dit que j'aimerais montrer un jour ce film à mon fils...Même s'il est blanc comme neige! Je veux lui montrer qu'une vision artistique positive de personnes de couleur est possible! Qu'on peut se dire qu'être noir(e) ce n'est pas être une victime, une proie, mais cela peut s'apparenter à avoir en soi une grande force, une grande aura, et qu'on peut marcher la tête haute, et être fier de ses origines, même si on est dans une mauvaise passe, ou qu'on est dans une situation économiquement instable.

Mes 1eres impressions

Avant toutes choses, je ne peux que conseiller aux spectateurs de voir le film en VOST, version originale sous-titrée, sinon je crains le massacre. Je n'ai même pas visionné la bande annonce en VF, mais cette simple perspective me fait froid dans le dos.

A vrai dire, j'ai été un peu exaspérée par la voix, les intonations prises par les acteurs principaux! Ce que je me suis dit " mais ces quoi, ces voix d'africains exagérées?!?"...je ne suis allée qu'une fois en outre-mer, mais mon séjour m'a appris que les personnes originaires d'un même endroit avaient le même accent, les mêmes expressions...Je n'ai rien reconnu de tout ça, et j'avais le sentiment que les acteurs n'avaient pas eu le même coach vocal!

J'ai été aussi crispée, par les représentations des "noirs africains" que je trouvais carton pâte et extrêmement fourre-tout. J'avais l'impression d'avoir un éventail exhaustif de l'africanité, de stéréotypes de différentes tribus...

Mais ce n'était qu'une manière de poser le cadre, et a permis aux acteurs et au réalisateur de restituer une ambiance, car l'histoire se déroule dans l'univers Marvel, qui essaie lui-même d'ancrer ses narrations dans le temps présent ( tout en introduisant des monstres, des demi-dieux, et des supers pouvoirs à la pêle).


Des femmes noires, guerrières et héroïnes à part entière


Ensuite j'ai vraiment vibré pour les personnages féminins, Nakia ( l'alter ego féminin du héros),Shuri ( la petite soeur du héros T'Challa) et Okoye ( l'incroyable guerrière, que les aficionados de Walking dead auront peut-être reconnu  sans ses cheveux). Des femmes badass, des amazones, des guerrières et des femmes de tête, à l'aise avec les rôles que la société leur assigne, mais qui sont également tellement plus. Plus intelligentes, plus belles, plus drôles.
Je me suis dit à la sortie du film, que l'élan pro féministe du dernier Star wars ne pouvait pas supporter la comparaison, car il  me semblait narrativement plus faible, plus artificiel.

Un discours politique

Le film n'est pas un pamphlet politique, n'en déplaise à certains. C'est avant tout un divertissement. Mais il s'agit d'un film intelligent, qui se permet une critique de classe ( opprimés vs oppresseurs), qui revisite l'histoire des peuples noirs des Etats-unis et d'ailleurs, le tout avec cascades, rythme, une bonne bande son, et pas mal de 2nd degré.

Il ne révèlera pas des Marthin Luther King en puissance, mais s'il peut faire réfléchir certaines personnes, alors il aura tout gagner...

Ai-je dis que j'avais adoré la bande son?
Fait amusant, au moment du générique de fin, personne n'a quitté la salle. Nous étions tous happés par le mini-clip de fin...gracieux dans sa graphie, et puissant dans sa musique. Et grand bien nous a pris puisque le film n'était pas tout à fait terminé.

J'attends avec impatience la suite...


Et vous?

PS: j'ai peu parlé du héros T'challa, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas vraiment le héros du film. Étrangement j'étais plutôt fascinée par Killmonger!
PS2: je ne suis pas une inconditionnelle des Marvels...je n'ai pas aimé Deadpool. Mais là, je suis bluffée, j'avoue.
PS3: je file, mon fils se réveille! Des bises à tous

30.9.16

Pourquoi je HAIS Windows 10, et ses mises à jour intempestives



Je suis passablement énervée, même si je n'écris pas cet article à chaud. Hier, alors que mon petit est malade, je cherche à vérifier l'horaire d'ouverture du cabinet de pédiatre....3 heures avant que mon ordinateur portable ne daigne afficher la page d'accueil. Oui, 3 HEURES. Il était question de mise à jour.

J'ai bien eu le temps entre temps d'appeler le cabinet, et prendre un rendez-vous.

Je vaque à mes occupations. Je reviens devant mon ordinateur. Et là, 1ère mauvaise surprise. Mon écran d'accueil a changé, des dossiers, des raccourcis, des images, des programmes qu'on trouvait sur le bureau ont disparu. En prime un message peu commode, type "merci de vous connecter à votre compte, sinon vos nouveaux documents et anciens seront perdus"...Je sens la boulette, la patate, l'entourloupe. Je rentre mes identifiants. On me demande de me déconnecter puis reconnecter pour avoir accès au One Drive...une sorte d'espace semi dématérialisé, qui n'est pas sans rappeler le cloud de Mac/Apple...

Pas fan de ce genre de chose, j'avais décliné la suggestion de Cortana (l'assistant électronique fourni avec Windows 10) il y a 2-3 jours...Éprise de mon bébé, je vais faire un tour dans mon dossier "Images" pour rajouter 2-3 photos de lui ...ET là HORREUR, plus rien dans ce dernier.

Plus rien non plus dans DOSSIERS

Plus rien dans TELECHARGEMENT

Windows a littéralement écrasé ou subtilisé à mon insu tous mes documents. J'ai l'impression qu'un des disques de mon ordi portable HP a été reconfiguré sans que j'en fasse la demande...J'ai perdu 7 ans de documents à cause de ce put...de Windows 10 à la noix!

J'essaie de me connecter, et là nouvelle mauvaise surprise, plus de google chrome. Mon navigateur préféré a été tout simplement été supprimé, et bien sûr avec lui tout l'historique de navigation, les cookies, les mots de passe des sites professionnels et personnels que je consulte régulièrement depuis 7 ans (mutuelle santé, compte formation, pôle emploi, site marchand en ligne)...Plus rien. Envolé.
Je dois réinstaller le tout, avec en prime, un message qui m'indique que tout sera configuré chrome windows 10.

J'avais basculé vers Windows 10 lorsque j'étais enceinte de 6-7 mois, au printemps dernier. A ce moment-là, j'étais faible...Mon neurone unique ne m'avait pas mise en garde...

Franchement je ne comprends pas comment une telle anerie, aberration est possible, alors que c'est une mise à jour faite à mon insu, et que je n'avais pas eu de gros problème jusque là...En fait, j'étais passée entre les gouttes, car apparamment avec Windows 10 les tuiles s'accumulent. En me renseignant en ligne, je constate qu'il s'agit d'une mise à jour anniversaire, une mise à jour corrective prévue le 28-29 septembre, censée apporter plus de confort et de sécurité aux utilisateurs. Alors ça peut être sympa si tu utilises une tablette, ce qui n'est pas mon cas, si tu es flippé de sécurité, pas mon cas non plus. Mais moi, j'ai juste envie de hurler au scandale!!!

Je me sens spoilée par cette compagnie! Un peu comme cette dame, ruinée par Windows 10. J'ai l'impression que Microsoft m'a subtilisé ma vie numérique pour la vendre à je ne sais qui, et me force la main pour adopter sa suite bureautique à la noix!...Pour exemple, j'essaie en ce moment de calculer, faire des projections sur le contrat de travail de la future nounou...Je lance ma calculatrice HP, et là, un message m'indique que pour faire fonctionner l'application, je dois passer par le Windows Store...C'est moi, ou c'est synonyme de racket tout ça???Oui mon portable n'est plus tout neuf, mais avant le 29/09 jamais eu aucun souci...

Je pourrais en écrire des tartines pour déverser ma bile vs Windows 10...Presque une décade de documents perdus! Et les tout premiers sourires de mon fils stockés dans ma petite mémoire (vraiment plus très vive) que je ne pourrais donc pas lui montrer dans quelques années.

Windows 10 m'a tuée.
Je réflechis maintenant à passer sous linux, ou à acheter un mac...Et franchement, moi qui ne suis pas téméraire niveau informatique, et qui suis surtout très près de mes sous, il faut vraiment que je sois énervée pour arriver à cette conclusion!

Si vous avez rencontré le même problème, et si vous avez trouvé une solution pour récupérer vos données, je suis preneuse, car j'ai presque envie de jeter mon ordi par la fenêtre, avec ce maudit Windows par la même occasion.

19.1.14

Commencer avec Grâce et finir avec l'Homme vertical




J'ai commencé l'année avec Grâce, tout en finissant avec l'Homme vertical. Je ne fais pas allusion à une érection masculine, ni au au ravissement qui s'ensuit une fois l'étreinte finie. Non, non, ça c'est pour plus tard. J'ai envie de vous parler de 2 livres qui m'ont accompagnée en ce début d'année.

Entre dinde aux marrons, galette des rois, grippe, repas à n'en plus finir, cadeaux et prise de tête hivernal, j'ai soufflé ou plutôt vibré et retenu mon souffle, happée par deux livres aux univers pourtant bien différents:

  • Grâce de Delphine Bertholon, édition livre de poche (2013)
  • L'Homme vertical de Davide Longo, édition stock (2013)
Ce sont tous deux, me semble t-il, des seconds romans, ou en tout cas pas des coup d'essai. Et pour ma part, j'ai trouvé ça magistral. J'ai abordé ces 2 ouvrages, grâce à la bibliothèque de mon quartier. Mis en exergue par les petites mains des bibliothécaires, ils ont littéralement exercé sur moi un pouvoir magnétique. Et je ne regrette absolument pas d'avoir été prise dans leurs filets.

L'Homme vertical

Si vous cherchez un roman léger, passez dès à présent votre chemin! Dans une Italie apocalyptique, et a priori contemporaine, la vie dans un petit village (qu'on suppose être de Lombardie) essaie tant bien que mal de suivre son cours. Le héros/anti-héros s'y est réfugié il y a de cela quelques années après une sombre histoire de scandale sexuel qui lui a fait perdre la face professionnellement, et lui a aliéné sa femme et sa fille. Professeur d'université, il se raccroche à son ancienne vie, dans sa bibliothèque. Sa tranquillité relative va être mise à mal par l'approche du Mal, d'une menace inexorable...

Je ne peux guère vous en dire plus sur l'intrigue. Elle s’appréhende, s'apprivoise, se dessine et se complexifie doucement mais sûrement. J'ai eu le sentiment pour ma part qu'elle interroge en chacun de nous la conception du bien et du mal, de la renonciation, et de la babararie.

Grâce

Grâce est une histoire de fantômes, d'amour et d'amertume. Il y est question d'amour filial (de son absence notamment), de passion charnelle, de déraison, de secrets familiaux et d'amertume. On pourrait penser qu'il s'agit d'une narration très sombre, mais elle est finalement porteuse d'espoir.
Le style, et le schéma narratif est très habilement façonné. L'histoire progresse doucement mais sûrement sur 30 ans d'intervalles, et les amours d'hier hantent ceux d'aujourd'hui. L'histoire (ou plutôt les histoires) débute par des événements inexplicables dans une maison de campagne lyonnaise, et les fans de Stephen King ne seront pas en reste dans ce court récit...

Je n'en dis pas plus, j'espère que ces quelques lignes vous donneront envie à votre tour de parcourir les univers respectifs de Longo et Bertholon...

Et au passage, bonne année 2014, pleine de belles rencontres et de jolies lectures!

23.12.13

Twenty feet from stardom



Hier soir j'ai eu des étoiles dans les yeux et des rêves plein la tête, des tressaillements de plaisir et des trémolos dans la voix...
Hier soir j'ai fait la rencontre de femmes magnifiques, belles, dignes, jeunes et mûres, mais surtout envoutantes, aux voix divines. Hier soir, je me suis rendue dans une salle de cinéma art et essai pour faire un petit bout de chemin d'histoire musicale et être à "twenty feet from stardom" (littéralement à 20 pas du succès), un documentaire sur le monde des choristes dans l'industrie musicale.

L'expression hommes et femmes de l'ombre, travaillant d'arrache pied, en insufflant toute leur âme, au succès et à l'oeuvre d'un autre prenait dans ce documentaire tout son sens. Il présentait les destins et parcours de femmes d'exception, aux timbres de voix, que j'ai trouvés vraiment sensationnels. Rien à voir avec les succès éphémères d'aujourd'hui portant aux nues des personnes dont le seul fait d'arme est d'avoir trouvé des producteurs experts en "auto-tune" (technique de mixage et égalisation des voix)!

J'ai une pensée émue en repensant à Lisa Fisher, Darlene Love, Merry Clayton, que j'ai trouvés réellement incroyables. Je me suis offert hier une tranche d'émotion, et de purs rock and soul. Si vous êtes tentés par ce film, sachez qu'il n'est diffusé que dans une dizaine de salles à tout casser sur tout l'Hexagone (oui, je sais, c'est injuste)! Mais je pense qu'il sera diffusé dans quelques mois sur ARTE...car la portée historique du film est également indéniable. Le but de ce dernier est de rendre justice aux femmes noires de l'ombre, celles qui ont contribué au succès des Ray Charles, Rolling Stones, Sting, Steevie Wonder, Ike et Tina Turner, en donnant leurs plus belles années, leurs cœurs, leur panache et leurs idéaux....Elles ont pour une partie laissé leur rêve de gloire ou se sont brûler les ailes à vouloir tutoyer encore plus les étoiles. Mais elles nous livrent par leurs parcours, par leurs éclats de voix qui brisent le silence de nos nuits de purs moment d'apesanteur, et d'émotion.

Je vous laisse avec Lisa Fisher (la voix féminine attitrée des Rolling Stones depuis 1989), qui nous livre une très jolie performance:


Chanter, c'est partager, en choeur ou en solo, tout simplement...Hier soir, j'ai vu mon film de Nöel, sans guimauve, sans mièvrerie, plein d'espoir et d'énergie

21.7.13

Je suis ronde et j'aime ça


Je vous vois venir à des kilomètres avec vos gros sabots...vous vous attendez à ce que je vous livre mon interprétation du kama-sutra pour femmes aux hanches généreuses, hein? Que nenni, ce sera pour un prochain post! ou pas d'ailleurs...
Je vais vous parler d'un "essai" que j'ai dévoré d'une traite ce week-end, à l'ombre des beaux tilleuls d'un jardin doré par le soleil. 

Je suis ronde et j'aime ça, Anne de Rancourt



Anne de Rancourt, à une séance de dédicace

Quoi de mieux que des lectures légères pour un été sous une chaleur de plomb? C'est un peu ce que je me suis dit en arpentant les rayonnages de ma bibliothèque municipale: du texte et du fun! Je suis tombée sur un texte au format rikiki, avec une couverture au rose acidulé et une sculpture bella-bomba (qui utiliserait probablement un 100 D si elle avait l'usage d'un soutien-gorge). Je suis ronde et j'aime ça se veut une compilation de chroniques humoristiques sur la notion de beauté et de graisse dans une société obsédée par les diktats de l'apparence et de la minceur (ayé, les grands mots sont lâchés).

Il se présente comme un texte hybride, une sorte de manuel de savoir vivre en société en présence de personnes rondelettes voire obèses, entrecoupé de saynètes de la vie d'une grosse, et d'un scénario à la bridget jones oversize qui fait plus (sou)-rire jaune, que (sou)-rire tout court.

Johanna Dray, mannequin grande taille, citée par de Rancourt page 101. Elle assume ses formes: 
100 de tour de poitrine, 46 du haut, 48 du bas.

Mon avis, l'avis d'une ronde, taille 46-48

Toccara Jones, crédits photos rolling-out.com



Ce qui se veut un panégyrique de la rondeur (et des formes assumées) force un peu trop le trait et manque, en ce qui me concerne, de sincérité et de substance (cela est sûrement du à son format si court, 114 pages).     Le tout aurait peut-être gagné en authenticité, si le texte avait pris la forme autobiographique. Ce n'est pas un témoignage que l'auteur, Anne de Rancourt, nous présente, mais plutôt une exhortation à se sentir belle avec des formes, à faire fi des critiques et du poids des conventions. Pour preuve les sous-titres de ses chapitres : "réhabilitons la grosse" p.56, ou encore "ronde c'est beau" p.71 ou "l'amour avec une ronde" p.75-80 (sans doute pour moi, le pire passage du livre).
       En soi ce n'est pas mal écrit et l'intention est louable: mettre en lumière le fait que des femmes avec ce qui peut être vu comme un surpoids, ont le droit de se sentir belle et en harmonie avec leur corps. C'est dit sur un ton qui se veut léger, ça englobe et convoque tout un tas d'exemples, de références historiques et artistiques sur la perception du corps de la femme, et des plaisirs insoupçonnés qu'il renvoie. On y convoque même le corps médical (mention spéciale page 47, car "Gérard Apfeldorfer, Jean-Philippe Zermati et Marcel Rufo sont même convoqués et bénis).

Clémentine Desseau, mannequin grande taille française, faisant carrière aux USA. Crédits photos: ouest-france

      Mais c'est justement cet aspect artistico-humoristique, cette volonté de faire sourire à tout prix à coups de calembours, qui m'a failli faire voleter dans les bosquets mon petit manuel rose. Les "bons mots" de l'auteur, moi j'ai trouvé ça  lourd, mais d'un lourd!...point trop n'en faut, Madame, pour garder un juste équilibre et un rythme de lecture endiablé. Et puis j'avoue que les références à la sculpture, à la pub et au cinéma, qui se voulaient savamment distillées (Botero, Karl Lagarfeld, Kate Moss, Orangina, Zola par l'entremise des Bougon-Dracard, au lieu des Rougon-Macquart) pour ma part, je les appréhendais comme des "néons rougeoyant marqueur de la culture générale étendue de l'auteur". Pardon c'est un peu long, pardon, je n'arrive pas à orthographier naturellement"auteure" pour faire référence à un auteur de sexe féminin. Pour moi, c'est une hérésie, c'est mon côté veille France.

   Ne vous méprenez pas, hein, je n'avais pas envie de descendre en flèche ce petit livre, mais juste d'apporter mon ressenti.

   Pas facile de me faire avaler qu'une révolution globale à grande échelle est en marche, quant à faire accepter les gros dans nos sociétés. J'ai beau avoir regardé des heures et des heures de Carmimola et son "Belle toute nue", baver d'admiration devant les photos de Tara Lyn, Toccara Jones, applaudir Stephanie Zwicky, Danièle Ahanda et toutes ces figures inspirantes de la blogosphère, moi je me trouve quand même pas glop avec mon big popotin.

crédits photos: heartandsoul.com

   Je fais quelques efforts pour ne pas m'asséner les pires insultes du monde quand je croise mon reflet dans le miroir, ou quand mon chemin croise celui d'une balance, mais le chemin de l'acceptation est long. Je pense aussi que ce qui m'a énervé dans ce bouquin c'est la tentative un peu gauche de dire qu"'être ronde c'est chouette". Ce n'est pas en soi un drame, mais c'est loin d'être fun quand on s'essouffle pour un rien, qu'on ne peut pas mettre de jupe longtemps en été, sous peine d'avoir l'intérieur des cuisses griffé à la fin de la journée, que c'est relou de s'habiller en VPC.
Il faut juste, quand on est rond, voire obèse, trouver un juste équilibre, habiter son corps, en bougeant et en le tonifiant, tout doucement, tout en ne tentant pas de maigrir de 20 kilos en 3 jours en s'affamant et en suant sang et eau sur un vélo d'appart' ou engoncé dans une combi de sudation, en pensant ressembler à Gisele Bündchen.

"Les 10 commandements" de la grosse, p.69. Ça vous inspire?

Je vous laisse avec la préface du livre, qui en soi, est déjà tout un programme:

"Je dédie cet ouvrage à celle sans qui rien ne serait arrivé, et qui, dans un réflexe de lucidité a préféré mettre fin à ses jours, lorsqu'elle a appris que plus jamais je ne suivrais de régime amaigrisssant. J'ai nommé: Ma Balance."

Je suis ronde et j'aime ça, d'Anne de Rancourt,
Préface de Claude Villers
Edition Chiflet et Cie, Paru en 2007,
117 pages

NB: Anne de Rancourt, est plus connue pour son ouvrage "Comment élever un ado d'appartement" adapté depuis pour la scène

Et vous qu'en pensez-vous? La révolution ronde, et l'acceptation de soi, est elle en marche en France?

3.6.12

TB: récapitulatif de la saison 4 -

Ah oui, j'oubliaisc

un petit récapitulatif par les acteurs eux-mêmes de ce qui est arrivé aux personnages qu'ils incarnent dans la saison 4...oui, vous savez celle où on a l'impression que les scénaristes étaient sous ecstasty...Du grand n'importe quoi!


Pour moi, l'arc narratif le plus idiot est sans doute celui de l'amour passionnel Eric/Sookie qui se trouve enfin concrétisé. C'est vraiment dommage car ça brise la tension sexuelle entre les 2 et leurs jeux du chat et de la souris, maintenant que le fruit défendu a été goûté, va me semble t-il, être moins intéressant.
Mais finalement, après avoir lu les bouquins de C. Harris, c'était un vrai passage obligé. Dans les bouquins d'Harris, Eric est LA figure masculine. Et leurs ébats prennent une dimension énorme, tout au moins dans le 4 ou 5e tome.
Les scènes ridicules d'amour dans les bois étaient donc une part non négociable et non supprimable de l'intrigue télévisuelle.

True Blood, quand tu nous tiens



True blood, quand ta fièvre nous prend, elle ne nous lâche plus. Enfin, pour être honnête, la fièvre a tout de même connu un pic de déception/ décélération pendant la saison 4, mais elle est remontée en flèche ces dernières semaines.

Comme je vous l'avais déjà écrit dans un précédent post, je suis une Trubbie, une fan quasi inconditionnelle de la série d'Alan Ball!Oui, oui, il y a bien un vocable spécifique aux fans: il y a les billsbabes, la Team Eric ou les skarskardiens, les fans d'Alcide, de Pam, de Lala, et j'en passe.

Les Symptômes de l'addiction à True Blood:

Si vous aussi, vous sussurez "Ssssssookie" parfois à votre oreiller, ou à votre chéri
Si vous aussi, vous demandez à ce dernier de vous mordiller le cou pendant vos ébats
Si vous aussi vous êtes fait des playlists avec la musique de Nathan Barr
Si vous aussi, vous scrutez le net à la recherche d'infos piquantes sur le casting, le tournage, les effets spéciaux,
Si vous aussi, vous vous dites que décidément "waiting sucks",
Si vous aussi, vous avez dévoré les livres de Charlaine Harris, chaque fois en quelques jours, malgré la médiocrité de certains opus...

( en gros, des tomes de 400 pages. A raison de 11 tomes traduits en français, parus aux édition "j'ai lu", dans un premier temps sous la collection Harlequin. Ce choix m'a semblé crétin dans les premiers temps, je ne comprenais pas comment où pouvait réduire l'univers de la série TB à ça, à la dimension amourette et sexuelle. Mais en lisant le ton et la prose d'Harris, j'ai rapidement compris le choix éditorial de "j'ai lu". C'est parfois insipide. Il y a énormément de redites et de reprises de pans entiers de descriptions d'un tome à l'autre...Et n'est pas Homère qui veut, donc ce qu'on peut passer à un ouvrage fondateur pour la littérature occidentale, on ne le tolère pas chez un auteur du XXe siècle.
J'avoue avoir parfois eu un peu honte de lire ça, mais j'ai tenu, pour la bonne et simple raison, que je trépignais d'avoir des indices sur ce qui pourrait être retranscrit dans l'univers télévisuel d'HBO. J'ai lu les tomes 1 à 11 presque d'une traite, sur Kinddle. Une expérience étrange...et grisante. J'avais l'impression d'avoir 16 ans!)

Les remèdes à l'addiction à True Blood


Alors, il vous faut d'urgence une prescription de nouveaux épisodes!

Vous avez de la chance, la nouvelle saison démarre en fanfare le 10 juin, dans moins d'une semaine donc sur HBO. Cette semaine a eu lieu la soirée de lancement en Californie. On a pu y voir une Anna Paquin, tout sourire, arborant un joli petit ventre, aux côtés de Stephen Moyer et Alexander Skarsgard.

A priori, les scénaristes ne comptent pas inclure la grossesse de l'actrice principale dans le scénario. Et Dieu merci! Je pense que pour moi, ce serait le coup de grâce en terme d'incohérence, d'atmosphère et de ton général de la série.

Je ne peux résister à vous faire partager une video de cette soirée



Rendez vous sur le net pour plus de spoilers, trailers, et autres sucreries...

9.12.11

MARYSE CONDE, une belle et grande plume

La grande Maryse Condé



Une fois n'est pas coutume, j'arrive en 2e partie de soirée à tomber sur autre chose qu'un programme abrutissant des chaînes TNT. Et puis, je me dit que justement, parce que c'est programmé à une heure tardive, ça doit être un programme qui en vaut la peine (et oui, les intellos insomniaques ont, eux aussi, droit à un peu d'antenne...malheureusement, ça ne rapporte pas des masses en régie publicitaire...Mais je m'égare).

Première nouvelle, j'apprends que cette émission a pour cadre "2011, année de l'outre-mer". Tiens, grande nouvelle, je n'étais pas au courant! Mieux vaut tard que jamais! Mais pas de bol, on est en décembre, plus grand chose à se mettre sous la dent! En farfouillant dans les confins de mon esprit, je crois me souvenir qu'on a catapulté 2011 année des ultramarins, après un incident diplomatique avec le Mexique, auquel cette année était dévolu!

Deuxième nouvelle, je tombe amoureuse du parcours et de l'itinéraire professionnel de Maryse Condé, une femme de premier plan de la littérature française/ francophone (choisissez l'adjectif qui sied le mieux à votre idéologie).





Des bribes de la vie de Condé

Maryse Condé est une femme écrivain, née en Guadeloupe en 1937. Après de brillantes études en classes préparatoires littéraires dans un lycée parisien, elle découvre l'altérité blanc/noir dans les années 1950. Elle se prend donc d'une folle passion pour l'Afrique et épouse un comédien africain à la fin des années '50. Elle abandonne la Métropole et ses doucereuses promesses pour suivre son époux sur le continent.

Elle y fera une carrière d'enseignante qui la conduira notamment sénégalais et guinéen. Elle sera frappée sur place de la disymétrie et du gouffre qui séparent ces idéaux et la réalité de la vie en Afrique. Elle se démène sang et eau pour subvenir aux besoins de sa famille: Mamadou Condé, son époux, lui ayant donné 4 enfants.

Lassée de privations, de désillusions, elle quitte époux et foyer pour se réfugier dans un pays limitrophe et échapper à ses conditions de vie difficiles. Elle divorce. C'est sur son lieu de travail, qu'elle retrouvera l'amour en la personne de  Richard, un enseignant anglais blanc. Ils braveront les interdits en s'unissant et en menant une relation sur un pied d'égalité. Il lui apportera la sérénité nécessaire qui lui permettra de se lancer dans l'écriture, et de questionner toutes les contradictions et les combats intérieurs qui la tenaillent.

Maryse Condé, qui gardera le nom de son premier époux, aiguise sa plume et livre au public de façon très régulière depuis les années '70 de troublants romans qui évoquent la question des races, de la sexualité à travers différents lieux et fresques historiques.

Elle a reçu pour se travaux la distinction de "commandeur des arts et des lettres" en 2001 et celle d'officier de l'Ordre National du Mérite en 2011. C'est notamment sur une de ses propositions que le président Chirac fait du 10 mai, le jour de la commémoration de l'esclavage.


Christine Taubira, Maryse Condé, Nicolas Sarkozy

Elle continue aujourd'hui à écrire et à donner des cours et conférences notamment à la l'université de Columbia de New York.

J'ai cru découvrir Condé ce soir-là.

Mais je me suis rendue compte que j'avais à faire à une vieille connaissance.

L'oeuvre de Condé

 J'avais en effet lu, Victorine, les Saveurs et les Mots (2006) il y a quelques années. J'avais trouvé son style très beau, envoûtant. Condé y parle de sa grand-mère, servante analphabète, d'un pays qu'on suppose être la Guadeloupe. Démunie face à beaucoup de choses, elle sait faire preuve d'un brio et d'une intelligence impressionnante dans son territoire, celui de la cuisine et des mets qui y sont confectionnés. Elle déchiffre des énigmes culinaires et fait preuve d'une inventivité sans borne. Condé se place en héritière de ce savoir, mais cette fois-ci dans le domaine littéraire.
C'est une jolie fiction sur la filiation et les origines, dont je garde encore aujourd'hui, un souvenir vivace.
J'avais essayé de m'attaquer à 

J'ai aimé voir Maryse Condé, femme et amante, écrivain et mère de famille.

J'ai aimé l'entendre dire que pour elle:

 "le travail d’une femme noire écrivain, c’est de transmettre aux autres un respect, un amour de la différence. Pour moi, c’est la beauté de mon travail et de mon origine. "




Condé représente un peu pour moi, un idéal et un exemple. Ce que je retire de ce reportage c'est qu'il n'y a pas de voie unique pour parvenir à la connaissance de soi-même. Finalement, le plus compliqué des combats pour une femme n'est pas tant de se faire accepter des autres (ce que j'ai longtemps cru) mais de s'accepter soi-même et de faire un pas vers soi.

Et pour ça, sortir des sentiers battus, et accepter de se remettre en question, et prendre le temps nécessaire à ça, est souvent un moindre mal.

Je pense qu'elle a amplement mérité le titre de beauté noire, non?

Pour en savoir plus

Sur Pluzz (replay gratuit pendant 7 jours des émissions de france télévision), il vous est possible pendant encore quelques jours, de voir ce joli portrait sur lequel le Point se penche aussi.


Au moins j'aurais laissé un BEAU CADAVRE



Laure Calamy, Au moins j'aurais laissé un beau cadavre
Crédits photo le monde.fr 

    Pendant que je délaissais le blog, j'en ai profité pour vivre: aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinéma, et ALLER AU THEATRE.

      Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni coté cour ni côté jardin. A vrai dire, la dernière fois, mon dos avait mis 2 semaines à s'en remettre.

J'ai sauté le pas et renoué avec d'anciennes amours en jetant mon dévolu sur

Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011.


Au programme ce soir...

         Les critiques du journal local étaient particulièrement élogieuses, les bribes d'infos très rapidement glânées sur le net aussi (aujourd'hui vous pouvez vous faire une idée du spectacle grâce à Télérama, Le Monde, France Inter) En fait, j'aurais du me méfier. C'est suspect d'être ainsi adoubé par différentes églises du microcosme cultureux parisien!


Une pièce appréciée par les critiques

extrait du livret du spectacle



Posons rapidement le décor:


  • Macaigne est un acteur et jeune metteur en scène qui a le vent en poupe et qui est auréolé d'une aura de "petit génie". Son crédo, le théâtre épique.


     Pour faire vraiment très simple et schématique, le théâtre épique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théâtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phénomène de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport à ce qui se joue sur scène. C'est un théâtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique.

Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit.


  •  Macaigne revisite ici la tragédie d'Hamlet à sa sauce, en transposant dans une espèce de monde moderne et froid, à grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un décor industriel post ou pré-apocalyptique avec un cimetière et un préfabriqué suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, très loooongue plongée dans la folie, et l'ignominie humaine.
crédits photos Festivalier.net

  • La pièce dure 3h15 (avec un entracte d'un quart d'heure)
      Franchement pas le genre de chose à me rebuter! Pour moi, c'est plutôt des défis scénaristiques que je m'attends à voir relever, et de belles prouesses de la part des comédiens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une pièce en allemand surtitré Der Meister und Margarita qui durait 4h (mise en scène de Franck Castorf qui dirigeait la Volksbühne)! J'ai pris mon pied!


        De l'outrance: des hurlements pendant la moitié voire les 3/4 de la pièce, un jeu sur l'illusion du réel assea fatiguant, deux scènes de coït notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public à un rythme régulier, une scène de viol très longue, énormément de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumée qui envahit toute la salle, des confettis, des pétards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" à tour de bras...

Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent!

Pour moi, une pièce longue et inégale


  • Quelques moments de fulgurance et de beauté: deux monologues audibles et plein de grâce. Des décors qui demeurent d'une grande beauté et d'une belle puissance onirique (mais justement, il y en a trop, tout le temps...)
  • On sent que Macaigne a travaillé pour le cinéma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticité de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer près de 20 min à me questionner sur les jeux de lumière, plutôt que sur le jeu des acteurs.
  • La 2e partie m'a semblé moins pire que la première. Peut-être parce que je m'étais habituée au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intéressant.
  • Bon, j'ai été bien perdue. Pour moi, le grand mérite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donné envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scène a trahi, et ce en quoi, il a été tout de même fidèle....Je ne peux même plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses étaient présentées de façon a-chronologique!
J'ai trouvé l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, là, c'était l'overdose. Une heure en moins aurait peut-être été la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scène actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire.

Un beau moment de théâtre contempoRIEN.

Un bon gros foutage de gueule!

      Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvé fâcheux qu'on leur présente ça ainsi, que leur éducation artistique soit émaillée de"mise en scène de l'extrême" qui n'ai absolument rien à envier aux séries, vidéo youtube, jeux vidéos auxquels ils sont très tôt confrontés. Finalement entre leur "réel fantasmé" et cette mise en scène peu voire pas de frontières. 

     Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dépasse, une pénétration suggérée et de l'autodérision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le même effet sur moi.

    Je me rapelle que pour moi, le théâtre, ado, était une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idées, vers des questionnements. C'était stimulant.

      Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que

Consomme ta pièce de théâtre et Crève!

Ces partis pris du théâtre contemporain me fatiguent, et je pense réfléchir à deux fois avant de retourner dans un théâtre municipal, une scène nationale ou une maison de la culture.

Et vous, quels ont été vos expériences en matière de THEATRE? contemporain ou non?
Est ce que ça vous botte?
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7.12.11

KIMBRA est envoutante

     Un petit coup de coeur pour KIMBRA!

    Une femme mutine, qui a un pied dans un univers onirique à la Bjork, et qui s'est entichée de la mode pin-up des sixties, et qui soigne particulièrement ses tenues. Elle doit aimer Florence and the Machine et la dance, et les jolis tempos...Certains de ces morceaux en ont d'ailleurs la tonalité. Je n'accroche pas à tout, mais ça a le mérite d'être assez frais dans l'ensemble!

   Pas beaucoup d'infos en français sur la très belle brunette néo-zélandaise qui semble ratisser très large dans le registre pop, hormis peut-être sur le blog Détours de Scène.

   Je crois avoir fait la découverte de cette jolie voix et de cette jolie plastique grâce à Deezer (je me demande d'ailleurs si je ne vais pas passer à la version payante). Intriguée, je suis allée la pister sur Youtube, et je ne fus pas déçue

Elle a quelques petits succès indés, mais ayant vraisemblablement signé un contrat avec une major cet été, elle risque de bénéficier d'une bonne couverture médiatique, et son joli minois fera le reste.

KIMBRA, Settle Down

Voici le morceau avec lequel, j'ai fait sa connaissance:


Le clip exploite de façon dérangeante et efficace le topos de la femme-enfant, et moi, j'aime ça!

GOTYE, KIMBRA , Somebody that I used to know

Elle a aussi fait un duo avec Gotye, artiste pop, qui rencontre un bon petit succès en Belgique et en Australie. J'adhère un peu moins, mais je trouve le clip plastiquement très beau. Visiblement l'interprète a fait des études d'art, avant de s'orienter plus précisément sur la musique. Et ça se voit!




Je crois que je suis un peu fatiguée des univers de divas à la Beyonce et Lady Gaga...trop musicalement prévisible et outrageusement clinquant!

Et vous, qu'en pensez-vous?
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24.11.11

Scully est de retour!

Vous y croyez, vous, à ce genre d'affiche?
  Et non, pas dans le lit de Hank Moody, alias David Duchovny, dans Californication! Elle ne rempile pas non plus pour une nouvelle saison d'X files ou un crossover pour une série fantastique de la Fox!

         On la retrouve, dans un rôle improbable. Enfin c'est tellement gros qu'on se dit que la belle brune, qu'on a vu  évoluer dix ans durant en tant que rousse frigide dans la série Aux Frontières du Réel, avait vraiment besoin d'argent! Elle a campé, pour le plus grand bonheur de bonne dizaines de milliers d'ados et de geeks à travers le monde, l'agent Dana Scully. En arpentant froids couloirs, tantôt vêtue d'une blouse blanche, tantôt agrippée à son Smith et Wesson et son badge d'agent du FBI, elle a pendu à ses lèvres pas mal de monde...


       Cette série assez emblématique des années '90 repose sur un croisement entre l'intrigue amoureuse latente d'une Claire de Lune ("Moonlighting" dans la version originale qui a fait connaître Bruce Willis)  et des scénarios loufoques inspirés du Prisonnier ou de Night Stalker. De mon point de vue, elle a largement inspiré toutes les séries mettant en vedette une police scientifique où un duo médecin/policier-homme de loi ( oui, oui, vous savez les Fringe, Bones, Body of Proof....)

       Dans Johnny English, un film, qui ne m'inspire pour le moment que le mot de "grosse daube infâme", même si je ne l'ai pas vu, elle joue le rôle de la directrice du MI7, une agence de renseignements et d'espionnage du Royaume d' Angleterre. Je n'ai vu qu'une bande annonce, et qu'un court extrait en français sur dailymotion. 

      Ca me fait tout drôle de la revoir sur grand écran. J'ai beau avoir été fan, je ne suis pas une bonne cliente des comédies au cinéma (même face à Intouchables, je n'ai pas ri aux éclats comme une grande partie de la salle) donc bien évidemment johnny n'aura pas un penny de ma part. Après m'être demandé pourquoi elle était allée se mettre dans cette galère, je me suis rappelé que miss Anderson avait vécu en Angleterre et s'y était exilée pour échapper aux tourbillons des fans de la série...La location de sa maison doit lui en coûter pour quelle se retrouve dans ce type de production!

       On espère que ce film pourra lui faire renouer avec le succès, et le grand public.

     Bon, c'est le genre d'informations qui n'intéresse que moi, mais je trouve ça tellement incroyable que j'avais tout de même envie de le partager.

      Ah oui, car si vous n'aviez pas lu ma réponse au Tag des 7, je suis une ancienne fan d'X Files. J'avoue que je regarde même certaines rediffusions sur NRJ12! 

Là, j'ai jeté un oeil à une interview de Gilian Anderson pour la promo de Johnny English....histoire d'être bien sûre:

28.10.11

Groooos coup de coeur MUSICAL: THE ROOTS ou l'esprit du HIP HOP Retrouvé







>>>De jolies retrouvailles

        Un album est venu se glisser dans ma sacoche dernièrement et il était venu s'y perdre pendant longtemps. A vrai dire, vous savez ce qu'on dit du sac des femmes...On pourrait y ranger le monde! Et bien pendant longtemps dans le mien, on pouvait y trouver la moitié de ma vie, de mes cours (ceux que je prodigue et ce que je suivais), de mes idées griffonnées sur des bouts de papier ou un carnet....Mais bon, mon mal de dos m'interdit de continuer à suivre cette lignée!

Enoooooorme coup de coeur pour The Roots! et leur album sorti fin 2010.

                Comme je ne suis pas toujours des plus réactives, je n'ai pas tout de suite sauté sur la galette. J'avoue que j'avais également peur d'être déçue, désarçonnée. Et oui, si vous êtes un/une trentenaire, que vous avez un temps été passionné(e) par la culture urbaine, vous avez sûrement succombé plus tôt au flow incroyable, aux rimes bien senties et aux très bons arrangements de the Roots dans les années '90.


>>> La belle époque du Hip Hop

                Perplexe? Mais si, souvenez-vous! The Roots avait fait un carton avec un duo avec la diva nu soul Erykah Badu:



           C'était l'époque des Tribe Called Quest, de Lucy Pearl (où officiait Raphael Saadiq) et où les Black Eyed Peas étaient encore dans leur veine hip-hop underground.

>>> Un son magnif- AAAAAAAÏQUE!

            L'album se suffit à lui-même, il n'a pas besoin de longs dithyrambes, l'âme des différents protagoniste transparaît sur chaque morceau...avec de très belles collaborations. De quoi vous réconcilier avec le Hip Hop (je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à dire RAP....qui pour moi est bien mal servi aujourd'hui en France par Booba et consort)

Un petit aperçu avec How I got Over


Moi, j'adoooooore! Et vous?
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25.10.11

Oldies and Goodies: Quand Mlle K s'envole pour Beirut

             Non, je ne me prends pas d'admiration pour les retraites spirituelles! J'avais juste envie de vous faire partager 2 jolis morceaux de musique que j'aime bien.

             J'ai redécouvert il n'y a pas si longtemps, Mlle K, cette jeune rockeuse qui envoyait du gros à l'époque. Je me suis laissé dire qu'elle se compromettait dans des duos bizarres, notamment avec Zazie...'peux pas juger, pas écouter...peur d'être déçue!

         A l'époque, elle me faisait bouger la tête avec ses cris du coeur: "Je suis Ja- looooou - Ze!"




          Et puis, il y a cette chanson qui n'a pas beaucoup d'heures de vol au compteur, mais qui me fait partir très loin, à des années lumières. C'es Elephant Gun de Beirut.



Et vous? Des coups de coeur à partager?
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17.9.11

Coups de coeur musicaux: A. DIVA et ASAF AVIDAN

Bonjour- Bonsoir,

me voici de retour dans les parages pour vous faire part de mon antidote au grignotage: l'exploration de nouveaux continents musicaux, la découverte de nouveaux artistes, des essais de nouveaux loisirs en général qu'ils soient ou non créatifs. Je vous en reparlerais plus en détail très prochainement....

Pour l'heure, un petit intermède musicale avec Amanda Diva, jeune artiste hip-hop britannique. La demoiselle a sorti un premier album en 2007, "Life experience", passé relativement inaperçu de ce côté-ci de la Manche. Elle continue tout de même son chemin, avec notamment une collaboration avec Q-Tip. La voici dans un tout récent titre...C'est pour ma part très apaisant....





Depuis quelques jours, j'ai constamment dans la tête Asaf Avidan..Dur à prononcer n'est ce pas? Mais c'est également et surtout, dur à oublier, tant le personnage a une voix et une profondeur de jeu impressionnantes!
Trêve de blabla, je préfère laisser parler l'artiste, qui je pense, vous envoûtera tout comme moi!

La vidéo débute par une interview, en israélien me semble t-il, et le charme opère à partir d'1:32 min






J'espère avoir l'occasion de le voir en live cette année avec son groupe Asaf Avidan and the Mojos.... Je vais scruter avidement la page spectacles de la Fnac!

10.6.11

# 2 # Dé-Lire(S): Le Grand Quoi, Dave Eggers

  
Valentino Achak a 8 ans, non 28. Les images et souvenirs se brouillent.


Là, gisant dans une mare de sang, son propre sang, abandonné par ses cambrioleurs, bourreaux, laissé pour mort au beau milieu de son propre appartement, il se refait le film de sa vie. Une vie de poussière, de larmes, de joies éphémères, d'espoirs déçus. Une vie d'enfant, volée par la guerre. Une guerre sans fin, dont certaines images viennent encore le hanter. Pourtant Achak n'a pas pris les armes, il n'était encore qu'un enfant. Mais il a vu, entendu, senti, presque goûter la mort. Il a appris le courage et la détermination. Il a su surmonter la solitude. Il a su devenir homme, sans guide, sans éclaireur. Il a entre-aperçut le grand Quoi.

   Sans pathos, ni atermoiement, Dave Eggers, écrivain américain, nous offre un livre magistral. Ecrit presque à quatre mains, ce bijou ne peut que toucher et fasciner le lecteur, qui est emporté par le narrateur, Valentino, sur les traces de son passé. Ce faisant, il lui permet de découvrir et d'appréhender l'histoire contemporaine du Soudan, de ses guerres fratricides, dont on ne perçoit que souvent que des bribes d'images stéréotypées: des corps, noirs, des cris, des treillis, des mouvements de foule, des villages détruits. Image du Soudan, du Congo, de la Côte d'Ivoire...ces images finissent par devenir interchangeables, et leur signification inintelligible...à nous les occidentaux..."des brutes au teint hâlé voir noir charbon qui s’entre-tuent pour quoi au juste? du pétrole? Des femmes? Des terres? Un nez qui ne revient tout simplement pas?une mauvaise carnation?...C'est du pareil au même finalement...et puis, c'est loin..."

7.6.11

Les Herbes Folles

Voilà donc un film, au titre et au casting bien alléchant, Les Herbes Folles, avec André Dussolier, Sabine Azéma, et Emmanuelle Devos dont j'apprécie énormément le jeu en général, sous la direction d'Alain Resnais.

Ma foi, on ne peut que saluer la réalisation, la photographie et la mise en scène. Le film réussit à titiller la curiosité du spectateur dans les premières minutes...Mais c'est bien là où le bas blesse. Pour ma part, j'ai été tenue en haleine jusqu'au moment où le personnage campé par Dussolier rencontre celui interprété pat Azéma.


6.6.11

#1# Dé-Lire(S): L'étrange Cas du Dr Nesse


   Lors de mon hospitalisation, j'ai dit avoir été quasiment sauvée des eaux ( les eaux tumultueuses de mes pensées noires qui s'entrechoquaient dans mon crane, auxquelles faisaient écho parfois des larmes de douleurs) par le point livres, un peu pompeusement surnommée "bibliothèque de l'institut hospitalier". J'avais presque oublié l'existence de cette dernière, alors que je m'étais mentalement promis d'y faire un tour, en parcourant distraitement le livret d'accueil le 1er jour.