Affichage des articles dont le libellé est dépression. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dépression. Afficher tous les articles

5.12.12

Less stress: pallier 2

Holla chicos and chicas,

Je profite de la soirée foot diffusé sur beIn de l'homme pour pianoter un peu, et vous faire part des quelques progrès du côté de mon trouillomètre, et de la réhabilitation de mon estime de soi!

Rien n'est plus instable que cette petite chose là, que j'essaie pourtant de faire grandir en moi, et de préserver, en dépit des nombreuses injonctions négatives que je m'adresse à moi-même à longueur de journée...
Vous connaissez l'adage?...
Garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore...
(d'ailleurs une amie à qui je présentais l'aphorisme m'a rétorqué que c'était du nessbeal (ou autre rappeur français), j'ai un peu eu la mâchoire qui m'en est tombée de la bouche devant une telle réplique! J'étais persuadée que c'était d'origine biblique! Après vérification, il semble que ça vienne du Prince de Machiavel, et que cela ait été popularisé par le 2e opus du Parrain de Francis Ford Coppola!) Mais je digresse, je digresse...

Et bien, j'ai comme l'impression qu'il me faut veiller constamment sur toutes ces pensées parasites/automatiques (ou ennemis) que j'ai assimilées comme faisant partie intégrante de ma personnalité...mais qui ne sont en fait que ma face cachée auto-destructrice. Il me faut veiller sur elles du coin de l'oeil pour déjouer leur pouvoir de nuisance, et être au quotidien un peu plus apaisée.
En ce sens, pas besoin de chercher à l'extérieur, dans le marasme et la morosité ambiante de quoi déprimer, je suis servie à domicile dans le petit théâtre de mon inconscient!

Je dois dire qu'en ce moment, ça ne va pas trop mal. J'ai de nouveau réussi à moucher une personne particulièrement énervante de mon entourage. Mais je me laisse aussi envahir par la honte et la culpabilité provoquée par une remarque un peu virulente d'un ancien/ d'un de mes pairs, au point de fondre en larmes. Et d'avoir toutes les difficultés du monde à m'en remettre en moins de 24h!!!

oui, l'être humain est plein de contradictions...et définitivement je suis un noeud depuis bien trop longtemps établi!

A bientôt les chicas, j'espère que de votre côté tout va bien!



14.11.12

Less stress, pallier Moins 0,5?


source: senego.com

Holla,

un billet extrêmement bref pour vous faire un retour sur ma croisade contre le stress! Si dans les premiers temps, mon combo anti-dépresseurs, sport, fleur de Bach semblait faire de l'effet et donc du bien...figurez-vous que cela n'a guère duré bien longtemps. 
Il m'aura fallu quelques contrariétés au travail, des soucis familiaux et des confessions inopinées des uns et des autres pour me faire vaciller et me mettre les nerfs à vif. Résultat des courses, en dépit du long week-end de début novembre (5 jours quand même), je suis dans un état de fatigue important. Mon thermostat de bonne humeur interne fait des siennes, et je me suis effondrée en larmes pendant 20 bonnes (et trèèèèèès longues) minutes devant un client important il y a quelques jours! Ce dernier m'avait fait une remarque un peu bourrue sur mon attitude, que je n'ai pas su digérer...et mon gyrophare de la paranoïa et de la mésestime de soi s'est mis à briller de mille feux dans mon cerveau....Je ne sais pas, et je n'ai jamais bien su réagir simplement aux critiques. Peut-être est-ce tout simplement parce que je me cramponne trop à l'image, et à la confiance que me peuvent me renvoyer les autres...
Inconsolable, j'ai été pendant plus d'un après-midi, et même le lendemain. En soi, rien de bien grave par rapport à mon client, qui a du repartir en se disant que j'étais une petite boule de nerfs bien fragile. Mais cette hypersensibilité et cette hyperémotivité me plombent. Là, j'aimerais vraiment m'en délester pour continuer à avancer....avoir l'impression que je suis vraiment sur la bonne voie.
Heureusement, des copines sont là...et rien de tel qu'un petit roïbos, quelques madeleines et deux ou trois barre de rire pour vous remettre d'aplomb une Poids Plume Noire...
Je vous raconte la suite au prochain épisode!

Si vous avez vos propres armes anti-coup de stress, ou coup de mou, je suis preneuse!

Edit: en ce moment, je retricotte. Mon petit appareil photo a rendu son dernier souffle, mais je vais essayer avec un portable de vous montrer mes petits bébés de laine.

3.10.12

Objectif: less stress, pallier 1


Holla chicas!

Vous ne m'avez pas beaucoup vu ces derniers temps, mais je n'ai pas manqué de scruter ce qui se passait sur vos blogs respectifs et de laisser ici ou là un commentaire.

Je me suis faite plus discrète, car j'avais l'esprit, et les dix doigts bien occupée par mon projet pro en tant qu'auto-entrepreneur. Mais pour corser le tout, pimenter la sauce et mettre du beurre dans les épinards, j'ai accepté (pour dire la vérité j'ai sauté sur) une opportunité professionnelle: travailler dans le secteur de l'intérim pendant quelques mois en tant que salariée.

Bon, je dois vous l'avouer les débuts ont été plus que corsés! J'ai enchaîné gaffe sur gaffe! Mon travail consiste à faire le premier "barrage", la première "sélection" des aspirants intérimaires. Je réponds à leurs questions au téléphone. Je les accueille en agence. Je réceptionne leurs dossiers de candidature.
Les procédures sont assez strictes, et les candidats nombreux! Il m'est arrivé de prendre un temps phé-no-mé-nal à l'accueil pour vérifier que tous les documents administratifs étaient réunis, d'intervertir le dossier de candidats, d'oublier de vérifier les visas et titres de séjours des candidats étrangers, d'affecter à des missions sans voir que ces dernières étaient déjà terminées depuis la veille.

Bref, j'ai été la calamity jane de l'agence!

Mon équipe fait preuve de patience.

Mais je dois avouer que c'est plutôt moi qui me mets et qui subit une pression monstre. Je viens en effet de vivre de très longs mois d'inactivité, et d'isolement social. Et là me retrouver en première ligne face à un public pas toujours bienveillant n'est pas une mince affaire. J'ai vraiment envie que les choses ses passent au mieux. Beaucoup trop peut-être. Et du coup, je pêche par excès de zèle ou de lenteur...Il m'est vraiment difficile de trouver le juste milieu.

Après en avoir parlé avec des amies, chouchou et mon psy, j'en suis venue à la conclusion que ce que je vivais n'était que le résultat de toute intégration pas toujours facile aux us et coutumes de la vie de bureau, et des entreprises ou vitesse, efficacité et sourire font partie de l'ADN de tous les employés. En tant que personne extérieure, on a parfois l'impression qu'ils agissent de façon naturelle, que cela est inné. Mais tout est en fait millimétré  codé, et maîtrisé....Et tous les nouveaux passent par une période de tâtonnement et d'acclimatation qui peut aller de quelques semaine  à 6 mois.

Pour ma part, j'ai l'impression d'être la reine des cruches. Et cela met vraiment à mal mon estime de moi-même.

Ma psy pense que les enjeux sont pour moi sur-dimensionnés  et que j'ai besoin de prendre plus de recul, pour protéger mon estime de moi-même. En fait, je suis tellement poreuse aux critiques et persuadée d'être méprisable, que le moindre incident, le moindre mot, la moindre remise en cause me plonge dans l'affliction et le dénigrement. Cela vient valider le fait que je sois nulle. J'ai un peu l'impression d'être un cavalier oeuvrant dans l'ombre, un cavalier de seconde zone qu'on a mis au premier plan, et qu'on va bientôt reléguer aux oubliettes.

Ma psy m'a donné quelques trucs pour ne plus abîmer mon estime de moi-même, et gagner un peu en assurance. Je suis allée vers elle car elle applique le principe des TCC, et notamment les théories de Fanget sur l'estime de soi.

                                                   Source: www.psychophilopensess.com

Le constat est sans appel: je laisse trop facilement le quotidien mettre à mal mon estime de soi, le regard et l'idée que je me fais de moi-même. Car j'ai énormément de mal à m'affirmer!
Dorénavant, le but que je me suis fixé est d'arrêter les pensées maladives et parasitent qui se bousculent dans ma tête, et m'empêchent de vivre les choses sereinement. 
Là, j'attaque chaque journée, la peur au ventre, des noeuds et des sanglots dans la voix. Je me réveille la nuit, et ma première pensée va à mon bureau...et je ressasse tout ce que j'ai foiré.
Je vais essayer de contrer ces pensées parasites, non pas par de simples pensées de réassurance. C'est du charabia pour vous? En gros au lieu de me dire "je ne suis qu'une grosse merde, je ne vais pas y arriver", et de me répondre "mais non, ça va le faire"...ce qui n'a absolument aucune efficacité. Je dois recontextualiser les choses et arrêter avec les pensées généralisantes, et leur apporter plus de corps, plus de précisions.

Proposition A: "je ne vais pas arriver à remplir un dossier"
Proposition B" Mais, si je vais arriver à remplir un dossier en moins de 20min, car je vais procéder méthodiquement par étapes, toujours les mêmes"

En adoptant plus de précision, il est alors plus facile de trouver des solutions...Bon, ça c'est pour la théorie!

Dès demain, je vais essayer de mettre tout ça en pratique. Et essayer d'oeuvrer en pleine conscience. A chaque fois que je me sens flancher, que je me sens nulle, je vais essayer d'observer dans le détail le fil des pensées négatives, pour les apprivoiser, et finalement réussir à les détricoter. Petit à petit. Tout en essayant de rester à l'écoute de mes interlocuteurs respectifs!

Finalement, c'est ça le défi de ma vie: réduire au silence mes pensées parasites et laisser la place à plus de positivité, et de bienveillance à mon égard. J'ai réussi à m'illustrer scolairement,  à provoquer admiration de mes profs, exaspération ou jalousie de la part de mes camarades de classe. Et j'ai toujours donné l'impression d'une grande force. Mais le colosse avait des pieds d'argile et les fondations de mon appréhension de moi-même étaient bien bien, mais alors bien trop fragiles!

Je sais que si je veux garder ce poste, et essayer d'en avoir d'autres par la suite, il me faut accepter d'être un peu imparfaite, d'être faillible. C'est ainsi que par la suite, je pourrais montrer mes vrais forces, me détendre un peu du string, et montrer ma vraie couleur!

La couleur de l'espoir et de la vie.

J'ai trop longtemps juré uniquement par le blues et le gris, aujourd'hui, je veux un arc-en-ciel et des nuances. Je veux pouvoir croquer la vie! Sans non plus gonfler comme un ballon de baudruche! sommatiser ou avoir le dos en compote!

Et vous quel est votre défi? votre challenge actuel?