Affichage des articles dont le libellé est lutter contre l'hyperphagie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lutter contre l'hyperphagie. Afficher tous les articles

21.5.12

Acceptation et Renoncement - Mon corps et moi, on ne s'aime pas



Celles qui passent de temps en temps sur le blog ont du s'apercevoir que je lui avais fait subir un petit lifting. Si c'était aussi simple et facile avec nos propres corps, je crois qu'on ressemblerait toutes à des Kate Moss ou Dita Von Teese! Malheureusement, il n'en est rien. Et c'est bien ce qui me désole!

Alexis Pplume: une mytho de la minceur?


En parcourant mon blog avec un oeil qui se voulait objectif, je me suis rendue compte qu'entre faits et discours j'étais pleine de paradoxes. A plus d'un an d'anniversaire du blog, et un objectif affiché de moins 15 kilos en un an, on peut affirmer que je suis une bloggeuse frauduleuse. Je dirais même plus "une grosse mytho de la souris"!

En frontispice du blog, on a pu lire pendant un temps
  • Journal de bord d'un rééquilibrage alimentaire
  • Moins 15 kilos en un an
  • Reprise en main sociale et professionnelle


Bilan, et résultat des courses à plus d'un an:

  • Pas un gramme de perdu (sur le long terme, car j'avais quand même réussi à perdre jusqu'à 4 kilos au printemps, puis à tout reprendre en un mois)
  • Une vie sociale encore pas folichone, même s'il y a du progrès (mais avec tout de même un petit noir à la terrasse d'un café de temps en temps avec une copine, un repas à l'extérieur de-ci delà)
  • Une garde robe qui lorgne encore et toujours vers le 48- 50, voire même 52 pour certains pantalons.

Les problèmes de poids: Une histoire personnelle mal digérée


             Rome ne s'est pas faite en un jour, et mes problèmes de poids ne datent pas d'hier. Je pense même que ça fait facilement près de 20 ans, que je me traîne telle un boulet mes problèmes pondéraux.
Mais je fais une fixation là-dessus depuis mes 16 ans, c'est à dire, depuis...X années. A cette époque, j'ai perdu autour de 12 kilos, mais rien à voir avec une question de volonté, je me débattais tout simplement contre des gros problèmes de dépression, et de mal-être (comme beaucoup d'ados finalement).
           Pour en rajouter une couche, ma famille connaissait d'importants problèmes financiers à ce moment-là. Je n'avais aucun mérite à ne pas manger: IL N'Y AVAIT RIEN A MANGER CHEZ MOI à cette époque-là. Je garde de cette période un sentiment très étrange: une acuité des sensations mêlée à une brume de souvenirs. Les jours, en effet, se ressemblaient tristement:

  •  une mère qui pleure toutes les larmes de son corps, 
  • une impression d'apocalypse imminente, avec des objets apportés au prêteur sur gage (qui nous a fait gagner quelques semaines), des meubles démontés en prévision de la venue imminente de l'huissier
  • la faim qui tenaille et affaiblit (mais qu'on se plaît presque à accueillir, car au moins c'est une preuve qu'on est encore vivant)
  • la honte d'être dans cette situation d'indigence
  • un sentiment d'impuissance (trouver un travail pour aider la famille, mais où chercher? Quoi faire?)
  • la colère contre ces crétins d'adultes, pas fichus de nous protéger, les enfants...
           Finalement, expulsion il y eu. Accueil en urgence en appart' pour la famille. Et départ en solo pour moi, pour ne plus avoir le sentiment d'être une charge, pour ne plus être à ce point exposée...( j'abrège, et fais beaucoup de raccourcis)

Je me suis bien fourvoyée. Car comment ne pas être plus exposée qu'en étant une jeune ado de 16 ans, à la rue?

J'ai fait la fière, et dormi dans des cages d'escaliers dans les premiers temps, avant de ne pouvoir faire jouer mon réseau d'amis du lycée, qui m'ont accueilli chez eux à tour de rôle. J'ai ainsi pu patienter avant d'être intégré dans un  internat.

            Stabilisée, j'ai recommencé à manger normalement (enfin trois repas par jour). Mais à partir de là, plus rien n'a pu être comme avant. Mon corps  a été marqué par la sensation de manque...et j'ai commencé insidueusement à grossir. La prise de poids n'a pas été spectaculaire, mais elle ne s'est jamais démenti au fil des années.

Et je suis passé d'une ado boulotte, à une ado qu'on soupçonnait d'anorexie, à une adulte en forme, et aujourd'hui une adulte obèse.

Aujourd'hui adulte, j'essaie vraiment de reprendre le contrôle de ma vie, en cessant de jouer les victimes, et en ayant toujours la tête dans le rétro, à regarder les belles et fastes années de mon passé. 
Tout ça, ce n'est que le miroir déformant de mon cerveau rêveur qui s'amuse à me jouer des tours. 
Les belles années n'ont jamais vraiment eu lieu. Si jeune adulte, j'avais un corps de rêve, c'est aussi et surtout que je m'astreignais à des privations ascétiques pour me payer mes bouquins de cours, en prépa. Rien de bien folichon là dedans.

Mes vergetures et les sillons qu'elles forment sur ma peau ne sont que le résultat de mon incapacité à assumer ce passé, mes choix, mes désirs...en gros mes émotions.
Je me prends à les détester, à haïr l'image que me renvoie aujourd'hui mon miroir. 

Il flotte sévère, et j'ai envie de me réchauffer un peu l'humeur, j'ai donc ressorti une photo de vacances

L'envie d'aller de l'avant: le poids n'est pas si important


La semaine dernière, une chose m'a frappée: j'ai vu de l'autre côté de ce fameux miroir un succédané de ma mère à 35 ans: même port, même taillle, même gestuelle, mêmes épaules tombantes et même cambrure de reins à faire pâlir tout ostéopathe (des sous à se faire!!!). Et c'est donc à ce moment là que je me suis juré à moi-même d'arrêter là toute tentative de ressemblance et que la plaisanterie avait assez duré.

Je ne suis pas Elle.
Je ne dois pas me complaire dans un statut de victime.
Je dois tenter de voir et de valoriser ce qu'il y a de bien en moi.
J'ai de la valeur.
Je suis quelqu'un de bien.
Je dois me battre contre mes propres automatismes pour continuer d'avancer dans la vie.
Je suis capable d'aimer et d'être aimée pour ce que je suis.
Je ne dois pas me sentir coupable du fait qu'elle ait une vie pathétique et difficile.
Je ne suis responsable, aujourd'hui, que de moi-même, et c'est déjà pas mal!

Chacun est artisan de sa propre vie. 

Ça s'est du gros billet à la Freud! Mais je crois que ça fait un moment que j'ai envie de coucher sur le papier (ou plutôt sur l'écran) ce genre de choses, pour les partager et m'en délester.

Si passe par là une autre personne qui est en prise avec des problèmes de poids, ou d'estime de soi, qui menacent sa santé, et entravent grandement sa vie au quotidien, qu'elle soit blanche, rouge, noire, jaune, invertébrée ou hermaphrodite, qu'elle n'hésite surtout pas à laisser ici quelques mots!

Je sais que pour ma part, ça m'avait fait du bien de lire d'autres bloggeuses et leur itinéraire!

A bon entendeur, salut! 


 


22.1.12

Ma semaine Télé

Image libre de droit: dreamstime.com

       Les vilains microbes aidant, j'ai été contrainte d'accorder un peu moins de temps et de neurones à mon projet de création d'entreprise. Je n'arrivais pas à aligner deux mots, ni même à pondre une phrase digne de ce nom! Alors prospecter des clients avec la voix de Daffy Duck sous prozac: pas question.

      Faute de pouvoir réfléchir convenablement...à part à rêver d'un mouchoir molletonné plume d'oie qui ne me défigurerait pas le nez...j'ai passé un peu de temps devant la petite lucarne. Moins de 3 heures/jour...enfin il me semble.

De cette semaine, je n'ai finalement retenu que 2 programmes des chaînes publiques:


  • INFRAROUGE, France 2, Jeux criminels, diffusé le mardi 17 janvier 2012 à 22h50

Samuel Lemître en pleine consultation

Je pense que vous devez maintenant connaître le principe des émissions d'INFRAROUGE: proposer au public une incursion en sous-marin dans des milieux généralement peu observés par les caméras.
Je me souviens, il y a quelques mois, d'une émission d'une émission sur les réseaux pédophiles...Les conclusions étaient proprement glaçantes, et les méthodes utilisées assez discutables.

Ce soir-là, les caméras de France 2 élurent domicile au sein d'une antenne de psychiatrie et psychologie consacré à des délinquants sexuels de 13 à 18 ans.
Je ne saurais me prononcer sur l'ensemble du reportage, car je n'en ai regardé qu'une vingtaine de minutes. Mais ces 20 minutes m'ont plongé dans un état de fascination, de malaise et d'expectative énorme. J'ai capté quelques minutes d'une consultation de Samuel Lemître, psychologue et criminologue, avec un des ados-patients.
Le caractère de la consultation avait pour moi, quelque chose de surréaliste
J'ai moi-même, adulte, déjà consulté, pour venir à bout, notamment, de mes problèmes de confiance en soi. Mais jamais je n'ai eu face à moi de praticien aussi directif et loquace...La teneur même des propos m'a elle aussi abasourdie et mise particulièrement à mal à l'aise.
Je trouve qu'il est louable de vouloir expliquer ce type de travail, très isolé et rare en France. Mais l'instrumentalisation de la souffrance et des pathologies de ces gamins...on va trop loin. La démarche est vraiment sensationnaliste!

J'ai trouvé le procédé hyper racoleur: on floutait les visages des ados, tout en ne masquant pas leur voix. Ils étaient placés en sujet d'observation et d'expérimentation face aux caméras...

Je me suis dit qu'on allait parfois vraiment trop loin, dans notre désir de comprendre et savoir.

Avez-vous vu ce reportage? Que vous a t-il inspiré? 
Pour ceux que ça intéresse, il est toujours possible d'avoir un aperçu de l'ensemble sur France 2 replay
  • BUSINESS ANGELS, 60 jours pour monter ma boîte, France 4, lundi 16 janvier 2012 à 20h35
Présenté par Patrick Boisfer

Les 2 business Angels et l'animateur de l'émission
(qu'on ne voit que très peu)

     Bon, là, pas de mystère. J'ai regardé le tout car je suis dans le même type de démarche: en 60 jours passer de l'idée au projet.
      Je n'ai pas appris grand chose: juste que finalement, ma formation n'a pas une énorme réputation, mais qu'elle n'a rien à envier à ce projet de télé-réalité faisant la part belle aux jeunes entrepreneurs.
Ici ce sont des jeunes diplômés, chômeurs, qui se sont déjà lancés, mais qui ont besoin d'un coup de pouce supplémentaire, d'un encadrement personnalisé avec des patrons aguerris aux lois du métier, le fameux "business angel".

  • IN VIVO, Institut des Jeunes Aveugles, France 5, lundi 16 janvier 2012
Magazine de la Santé, France 5
Droits France Télévision

      Gros coup de coeur pour ces jeunes héros du quotidien, atteints de maladies chroniques, invalidantes qui les empêchent de voir, de suivre une scolarité classique...mais pas une scolarité tout cour.
Les jeunes et moins jeunes aveugles et mal voyants que l'on nous présente dans le reportage passent par l'Institut des Jeunes Aveugles de Paris. Ils y sont, ils y vont, ils en sont revenus plus forts.

Toutes les personnes du reportage nous donne une belle leçon de vie, de combativité. On a envie ensuite de tout relativiser dans sa propre vie.

In vivo fait partie du Magazine de la Santé de France 5, bien connu pour les grands fous-rires de Michel Cymes et Marina Carrère d'Encausse.




Voilà donc ce qui m'a marqué cette semaine. En soi, ce n'est pas rien. On est tellement sollicité, enclins à zapper, qu'au final pas facile de retenir quoi que ce soit.
Et vous, vous avez jeté votre télé à la poubelle? Vous arrivez à retenir quelques émissions, quelques visages d'une semaine téléphage?
Je serai curieuse d'avoir vos témoignages!


21.1.12

Après les fêtes, petit bilan kilos


Juste avant les fêtes, j'ai un peu tiré sur la corde. J'ai essayé de faire plaisir à tout un tas de monde, sauf à moi-même.
Finalement, le seul terrain sur lequel je me suis accordé un petit plaisir bien mérité, c'est du côté de la nourriture.

Pour la 1ere fois de ma vie, je me suis essayé aux petits gâteaux de Nöel. Pour une première, je trouve ça pas mal. Et vous?
Je tire bien bas mon chapeau aux mères alsaciennes qui se livrent à la confection de Männele ou Breadele, de façon quasi industrielle pour les fêtes de fin d'années ou pour les grandes occasions! C'est incroyablement long toute cette histoire. Ma petite quinzaine de biscuits m'a demandé une bonne soirée!

Pendant les grands repas, fasteux...j'ai réussi à faire preuve de restriction cognitive...pour noël. Mais dès que je suis rentrée, j'avais dans mes valises des boîtes et des boîtes de lindt et ferero rocher...Un carnage en bonne et due forme a ensuite eu lieu.

Bilan final
de bien belles cuisses, qui disent bonjour à la taille 48-50!

Cette année encore, les soldes vont se faire sans moi. Avant de me racheter une garde robe, je vais m'acheter de la bonne volonté et de l'esprit d'endurance.


29.8.11

Quand une GROSSE LEVE le VOILE

...sur ses repas
source: www. frugivoremag.com

Ce billet est en quelque sorte une réponse, ou un correctif du poste précédent, qui à ma grande surprise a fait (très) rapidement réagir deux lectrices qui passaient par là. Leur réaction m'a fait sourire et je me suis demandé si elles n'avaient pas lu un récapitulatif des repas de Nicole Ritchie et de Charlotte Gainsbourg. En gros, tout sauf moi!

Je tiens dans un premier temps à préciser que les repas dont vous avez eu des images ne reflètent pas la réalité de mon été culinaire! Et oui, j'ai fait ces photos (tout du moins une partie) alors que mon homme avait pris son baluchon et était allé s'encanailler avec ses copains au fin fond de l'Ardèche pendant une dizaine de jours. Quand je dis s'"encanailler" comprendre: faire le malin avec une tente Quecha© en plein milieu d'un camping bondé, se prélasser en piscine et revivre la ligue des champions, la coupe de l'UEFA, la LIGA tout en s'avalant des kilos de chipos avant une partie de pétanque/ babyfoot/ping-pong interminable. Pour ma part, je n'aime pas la nature, le sport (tiens, c'est peut-être pour ça que j'ai mal au dos depuis 15 ans), les groupes et l'alcool. Rien de bien méchant.

Toute seule face à mon frigo, mon appartement où régnait une atmosphère à 39°C avec un ventilo en berne qu'aucune brise légère parvenue de l'extérieur ne parvenait à tempérer ( en même temps, dehors il devait bien faire 8 000°C et le vent devait avoir fait sa dernière appartion en -500 avant JC!!!!!)...et bah, je n'ai pas eu de révélations et n'ai pas eu le courage de me mettre aux fourneaux et d'augmenter la température dans la cuisine, ni ensuite dans mon estomac (alors qu'à ces moments-là je ne pensais qu'à une seule chose: mettre ma tête dans le freezer histoire d'avoir moins chaud)

source: praisephily.com


D'ailleurs, j'en suis venue à me demander comment les célibataires arrivaient à avoir des repas équilibrés malgré la tentation de la flemme, de surcroît quand il fait très froid ou atrocement chaud....

J'ai joué pendant quelques temps l'option "j'en ai un peu rien à faire de manger quelque chose de consistant"...alors autant "ouvrir des sachets et des barquettes de légumes tant que dure la canicule". Elle n'a pas duré longtemps et ma période crudités n'a pas été bien longue non plus. Dès que monsieur est revenu, on s'est relayé aux fournots!

En fait d'été, je crois me souvenir qu'on a plutôt eu droit à un automne et que mes repas reflétaient ce sentiment: chauds, colorés, rassurants. Il est arrivé que des amis s'invitent à la maison, et pour eux, pas de régime qui tienne. Alors place était faire aux bons petits plats, et aux desserts glacés!

Je tiens à rassurer ceux et celles qui pensent que je me suis transformée en herbivore et que je m'affame pour rentrer dans un 36 (agh, agh, agh, je pense que j'atteindrais cette taille de vêtement à l'article de la mort). NON NON NON! je ne mange pas de ce pain-là, et j'en ai terminé avec ma période écervelée ou je testais des régimes dits miracles. Il n'y a pas de régime miracle, ni de prise de poids inexpliquée. Tout se tient et tout a une origine.

Pour ma part, je connais déjà la CHRONONUTRITION (merci tout de même Amaya). Cela a marché sur des amies d'amis. Elles ont fondu en plusieurs mois et ont maintenu leur poids. Je suis ravie pour elles. Mais elles sont aussi particulièrement , passez moi l'expression mais, "chiantes" dès qu'il s'agit d'organiser un repas commun. Elles sont perpétuellement en contrôle et maîtrise. Pour ma part, je les trouve "tristes".

Entre les aménagements à faire pour les amis "veggis", "qui ne mangent que Kasher", "hallal sinon rien" ou "j'aime pas les légumes sauf la tomate" (qui au passage, est un fruit)  ou les horaires spéciaux des uns et des autres, c'est un peu un casse-tête d'arriver à mettre tout le monde d'accord.

Et en ce qui concerne le REEQUILIBRAGE ALIMENTAIRE (merci Coucou), et les ouvrages de Zermati et Apferldorfer, j'en ai déjà fait mes livres de chevet, et mon cheval de bataille. Comme tu peux le voir ici ou encore ici.

Je n'ai pas l'intention de perdre du poids en 20 secondes (désolée si c'est ce que faisait penser le post précédent). Je sais que cela participe au contraire d'une démarche globale de changement de vie, de perspective sur soi et sur les autres. J'ai besoin de faire un travail sur moi-même et ai déjà commencé des démarches en ce sens. J'en parlerais sûrement très prochainement. J'ai besoin de retrouver confiance en moi, en mes capacités. J'ai déjà essuyé plusieurs échecs en terme de régime (que ce soit sous la houlette ou non d'un nutritionniste) et je ne veux plus ressentir  cette culpabilité et cette honte de ne pas voir l'aiguille de la balance pencher dans l'autre sens. Je sais déjà pourquoi je mange de façon compulsive, maintenant je dois DIGERER, ACCEPTER certains évènements pour enfin aller plus sereinement de l'avant (j'ai l'impression de me répéter par rapport à un autre billet...).

****

J'ai des périodes où je n'ai pas envie de faire preuve d’ingéniosité derrière mes fourneaux et de passer 4 heures en cuisine (c'est généralement le temps que j'y passe quand je dois recevoir du monde). Alors je ruse pour continuer à manger tout de même équilibré: les légumes surgelés ou les poellées toutes prêtes. J'étais sceptique au début pensant que ça n'aurait aucune saveur, mais j'ai vite compris que j'étais dans l'erreur.



( Oui, et comme je suis radine et que je n'ai pas énormément d'argent, j'achète en plus chez des Discounters. Mais j'ai voulu tenter d'acheter le même type de produits en grande surface en choisissant les marques des GMS et le goût était loin d'être au rendez-vous).




(Il m'arrive aussi des produits de marque. Ici c'était pour varié de la traditonnelle barquette de céleri qui baigne dans la mayo. Je n'avais plus qu'à faire une sauce de mon cru (crème semi-épaisse, eau, maggi, un carré frais, une cc de moutarde, 2 cc de citron) et le tour est joué!)

Et quand j'ai envie de sucré ou besoin d'une collation, je ne descend plus à la boulangerie me chercher un encas, mais je vais vers ma bannière de fruits.



Je ne dis pas non plus non à une assiette de charcuterie, mais j'en mange beaucoup moins qu'avant. C'est une question de bon sens. C'est tout.


(Bon, là vous l'aurez remarqué ce n'est pas à proprement parler de la bonne charcutaille, mais on a fini hier soir le bressaola, et le jambon cru)

Je suis et serais toujours une gourmande. Alors loin de moi l'envie de culpabiliser encore en m'accordant des petits plaisirs ponctuels. Je n'ai plus envie de diaboliser un aliment au profit d'un autre pour me retrouver à manger la moitié d'une portion de fromage blanc 0% à 1 kilo. Non, non, depuis plus d'un mois, il y a, par exemple, ça dans mes placards:




Et je sais que si je veux céder à l'envie, je peux, avec 1 ou 2 carreau(x) mais pas plus...Car j'ai pris conscience que ce dont je cherche à me remplir ne se trouve pas dans une tablette de chocolat ou dans un paquet de chips.
LA vérité, MA vérité, MON Equilibre se trouve(nt) ailleurs...

27.8.11

le FAST FOOD Estival d'Une GROSSE en Repentir

Oyé Braves gens!

Vous êtes vous jamais demandé ce que pouvait bien manger une future ex-grosse en plein été? En fait, à peu de chose près la même chose que vous? Et bien pas tout à fait! L'obèse en passe de se glamouriser que je suis n'a pas franchement eu envie de se lancer dans la confection de plats hyperprotéinés de l'été, ni de suivre à la lettre des portions chaudement recommandés par un ayatollah nutritionniste. 
Les vagues de très fortes chaleurs qui ont succédé à un été digne des meilleurs vacances de la toussaint ne m'ont pas inspiré pour confectionner des repas de la mort, serial killer(s) de graisse!


26.8.11

Mon Obsession pour mes CHEVEUX CREPUS

Holla chicos et chicas!

     Ca y est, j'ai enfin réussi à faire un grand ménage dans mon armoire à salle de bain, dans les sacs en plastique douteux qui traînaient au fin fond du placard du désespoir (oui, vous savez, celui devant lequel vous passez quotidiennement et dont la vue vous arrache immanquablement un soupir de désespoir à la simple idée de devoir  un jour y mettre de l'ordre)...
      Et bien, moi, c'est fait, je suis passée de la procrastination à l'action.  Je n'ai donc écouté que mon courage et ai mis un point d'honneur à me débarrasser de tout un tas de vêtements, ustensiles de cuisine, magazines de déco et bricolage...J'avais besoin de faire le vide et de remettre un peu d'ordre dans mon environnement!

      Et j'ai enfin pu ranger comme il se devait ma collection de produits capillaires. Je ne suis pas une maquillage addict, donc je n'ai " que" 3 fonds de teint (un fluide très foncé, un fluide trop claire, et un stick bien pratique)...Je digresse, encore et toujours.
      Il était temps de mettre de l'ordre dans mes produits d'autant que j'ai fini par céder aux sirènes du net et à me lancer dans l'achat de produits pour ma jolie couronne de cheveux crépus (là, jolie, elle ne l'est pas, mais je suis sûre qu'il y a du potentiel!). J'ai donc donné quelques frérots à ma petite collection déjà importante (trop, aux yeux de mon compagnon, qui fuit toute forme de consommation quelle qu'elle soit comme la peste, et qui "tolère" mes frénésies d'achat uniquement pendant les soldes). 
Voici donc en images le résultat de mon butin: 


Incroyable, mais vrai! J'avais l'impression d'être comme un gamin de 4 ans face à un sapin de Noël, lorsque ma commande est arrivée en colissimo. Du coup, ni une, ni deux, j'ai saisi mon appareil pour immortaliser l'instant. 

Oui, je sais, c'est complètement cruche, mais que voulez-vous? Non seulement une femme noire entretient un rapport assez complexe avec ses cheveux, mais si en plus, vous lui promettez de lui amener sur un plateau de quoi redonner une seconde vie à ces derniers, alors elle sera en transe et fera de vous un demi-dieu...
Et si en plus les dits produits ont reçu l'assentiment de centaines de youtubeuses anglo-saxonnes, alors soyez en surs, elle sera prête à déplacer des montagnes!
- la gamme Aphogee : Shampoo for damaged hair - Two Step - Pro Vitamin Leave-In conditionner
- Bonnet en satin pour protéger mes cheveux la nuit
- un nouveau peigne à dents larges, car le mien m'a lâchée
- du gel à l'huile d'olive Eco Styler Gel
- des produits annexes pour faire un tissage à la colle soi-même (ce fut une catastrophe, l'odeur du produit est immonde à mi-chemin entre le poisson pourri et un rat crevé. Je vous laisse imaginer)
- un masque régénérant Dark and Lovely (pour une amie)



         J'ai complété mes emlètes en me rendant chez l'indien du coin. Habitant en Province, l'indien du coin a une toute autre résonance que pour les fashionistas parisiennes...c'est plutôt l'indien de la ville. J'ai pris des produits que je connaissais par coeur et auxquels je savais que je pourrais faire confiance les yeux fermés!

- Pour redonner des protéines à mes cheveux: dans la gamme Olive Oil: le replenishing Conditionner (protéiné léger) et le hair mayonnaise (protéiné plus concentré)
- une mousse coiffante sans alcool de Palmer's
- de l'huile d'amande douce lambda
- de l'huile de ricin (il semblerait qu'elle est de multiples vertus dont celles de stimuler la pousse des cheveux)
- de l'huile de noix de coco, de Vatica (elle est censée faire des merveilles si on l'applique méticuleusement, toujours selon les avis que j'ai glânés sur Youtube)



        Je n'ai pas pu résister à l'envie de faire un gros plan sur mes chouchous: les produits Aphogee et l'Eco Styler! Il m'a fallu lutter longtemps contre l'envie de défaire mes vanilles tout de suite pour pouvoir procéder à des tests!
       Après 5 jours de tergiversations, je me lance et procède à une routine Aphogee: les résultats sont visibles au 2e essai: beaucoup moins de casse et de cheveux qui se "suicident" sur mon peigne lors du démélage.
Pour ce qui est de l'éco styler, il est censé faire tout autant de bienfait que le Kinky Curly....à savoir donner de belles boucles bien définies... Les boucles après application étaient bien là (quoi que pas aussi jolies que prévu). Mais il y a un inconvénient et il est de taille: 
les produits mettent des heuuuuuuuuures à sécher!
Ayant procédé à un shampoing le soir, profitant d'une soirée foot de l'Homme pour me pomponer, après avoir attendu 2 bonnes heures avec l'EG, j'ai dormi avec les cheveux enduits de gel MAIS ENCORE HUMIDES...et Adieu les belles boucles au réveil, snif!

    Je pense que je retenterai l'expérience (un jour de franc soleil, de bon matin cette fois-ci, et sans la mousse coiffante Palmer's que j'avais appliquée avant, et qui a laissé des résidus blancs par endroits)

Me voici avec toutes les armes en main pour arborer une chevelure saine et vigoureuse dans quelques semaines ou quelques mois.

      Et vous? Quels sont vos secrets pour maintenir en bonne forme vos chevelures de rêves, quelles soient crépues ou non? J'ai en effet, quelques amies européennes qui se ruinent en produits volumateurs alors qu'elles ont des baguettes japonaises au sommet du crâne. A votre avis, combat perdu d'avance? N'étant pas calée sur le sujet, je n'ai jamais pu leur être de bons conseils! Mais parmi vous, il y a bien une âme charitable....


13.8.11

Le REEQULIBRAGE ALIMENTAIRE expliqué à un manchot


Je n'ai posté énormément de billets concerant la fonte glacière présumée de mon corps - entendez par là perte de poids légère - pour la bonne et simple et raison que je ne me suis pas suffisamment sérieusement attelée à la tâche. J'ai plutôt contourner et retourner le problème sous tous les angles possibles et imaginables, des tensions liées à mon environnement professionnel et mon entourage familial aidant, j'ai bien gonflé mes joues de hamster ces dernières semaines.

2.7.11

La Chute ou l'Histoire des SOLDES d'ETE d'une GROSSE

Bonjour à tou(te)s,

Cette semaine j'ai fait les soldes (oui, oui, j'ai fait comme toutes les dindes hystériques de l'hexagone à la recherche d'un bout de tissu seyant, bouhou!! pas bien!). Mais c'était Histoire de constituer mon réapprovisionnement en vêtements bien amples et confortables dans lesquels je puisse transpirer tout mon saoul, bouger, m'asseoir, lire, marcher...vivre en somme.
J'ai tenté une première virée en centre ville. Mais la radinerie étant mon signe de distinction, j'ai préféré m'engouffrer dans des boutiques de vêtements à bas prix (entendez mal coupés, à moins de 10 voire de 20 € pour les pièces les plus "trendy", et probablement confectionnés par des ouvrières manchottes et cyclopes ou par des enfants de lointaines contrées asiatiques à qui l'on propose 1 € par jour pour seul salaire). Ce qui devait arriver arriva: soit je me suis escrimée à vouloir faire rentrer les vagues de mes bourrelets ou mes boudins de bras au travers d'orifices minuscules, soit ô miracle mon intangible postérieur et mon imposante poitrine parvenaient à se parer de tissus à motif fleuri...et c'était donc affreusement ridicule!

7.6.11

Un livre qui sauve la vie: Dictature des Régimes Attention

Le titre est peu-être grandiloquent, mais il résume un peu le sentiment qui m'a envahit quand j'ai fermé la dernière page de ce livre. Un soulagement diffus m'a d'ailleurs accompagné les jours qui ont suivi sa lecture.

J'ai fait la connaissance du Dr Zermati, et de son collègue le Dr Apfeldorfer en errant sur le blog de Caroline alias Pensée de Ronde. C'est à plus d'un titre d'ailleurs un blog salutaire, car non seulement il vous décomplexe de vos vieux démons tapis depuis votre plus adolescence dans le quart gauche de votre lobe de cerveau, mais en plus il vous fait du bien aux zygomatiques, et vous fait sentir moins misanthrope que vous ne l'êtes...(euh, en fait, c'est peut-être un effet qui m'est propre). Caroline avec beaucoup de justesse et de courage nous fait part de son quotidien de Ex-Ronde, et du parcours victorieux qu'elle a entamé en se réconciliant avec son corps, sa perception de ce dernier, avec son rapport au monde et à l'alimentation.