29.8.11

Quand une GROSSE LEVE le VOILE

...sur ses repas
source: www. frugivoremag.com

Ce billet est en quelque sorte une réponse, ou un correctif du poste précédent, qui à ma grande surprise a fait (très) rapidement réagir deux lectrices qui passaient par là. Leur réaction m'a fait sourire et je me suis demandé si elles n'avaient pas lu un récapitulatif des repas de Nicole Ritchie et de Charlotte Gainsbourg. En gros, tout sauf moi!

Je tiens dans un premier temps à préciser que les repas dont vous avez eu des images ne reflètent pas la réalité de mon été culinaire! Et oui, j'ai fait ces photos (tout du moins une partie) alors que mon homme avait pris son baluchon et était allé s'encanailler avec ses copains au fin fond de l'Ardèche pendant une dizaine de jours. Quand je dis s'"encanailler" comprendre: faire le malin avec une tente Quecha© en plein milieu d'un camping bondé, se prélasser en piscine et revivre la ligue des champions, la coupe de l'UEFA, la LIGA tout en s'avalant des kilos de chipos avant une partie de pétanque/ babyfoot/ping-pong interminable. Pour ma part, je n'aime pas la nature, le sport (tiens, c'est peut-être pour ça que j'ai mal au dos depuis 15 ans), les groupes et l'alcool. Rien de bien méchant.

Toute seule face à mon frigo, mon appartement où régnait une atmosphère à 39°C avec un ventilo en berne qu'aucune brise légère parvenue de l'extérieur ne parvenait à tempérer ( en même temps, dehors il devait bien faire 8 000°C et le vent devait avoir fait sa dernière appartion en -500 avant JC!!!!!)...et bah, je n'ai pas eu de révélations et n'ai pas eu le courage de me mettre aux fourneaux et d'augmenter la température dans la cuisine, ni ensuite dans mon estomac (alors qu'à ces moments-là je ne pensais qu'à une seule chose: mettre ma tête dans le freezer histoire d'avoir moins chaud)

source: praisephily.com


D'ailleurs, j'en suis venue à me demander comment les célibataires arrivaient à avoir des repas équilibrés malgré la tentation de la flemme, de surcroît quand il fait très froid ou atrocement chaud....

J'ai joué pendant quelques temps l'option "j'en ai un peu rien à faire de manger quelque chose de consistant"...alors autant "ouvrir des sachets et des barquettes de légumes tant que dure la canicule". Elle n'a pas duré longtemps et ma période crudités n'a pas été bien longue non plus. Dès que monsieur est revenu, on s'est relayé aux fournots!

En fait d'été, je crois me souvenir qu'on a plutôt eu droit à un automne et que mes repas reflétaient ce sentiment: chauds, colorés, rassurants. Il est arrivé que des amis s'invitent à la maison, et pour eux, pas de régime qui tienne. Alors place était faire aux bons petits plats, et aux desserts glacés!

Je tiens à rassurer ceux et celles qui pensent que je me suis transformée en herbivore et que je m'affame pour rentrer dans un 36 (agh, agh, agh, je pense que j'atteindrais cette taille de vêtement à l'article de la mort). NON NON NON! je ne mange pas de ce pain-là, et j'en ai terminé avec ma période écervelée ou je testais des régimes dits miracles. Il n'y a pas de régime miracle, ni de prise de poids inexpliquée. Tout se tient et tout a une origine.

Pour ma part, je connais déjà la CHRONONUTRITION (merci tout de même Amaya). Cela a marché sur des amies d'amis. Elles ont fondu en plusieurs mois et ont maintenu leur poids. Je suis ravie pour elles. Mais elles sont aussi particulièrement , passez moi l'expression mais, "chiantes" dès qu'il s'agit d'organiser un repas commun. Elles sont perpétuellement en contrôle et maîtrise. Pour ma part, je les trouve "tristes".

Entre les aménagements à faire pour les amis "veggis", "qui ne mangent que Kasher", "hallal sinon rien" ou "j'aime pas les légumes sauf la tomate" (qui au passage, est un fruit)  ou les horaires spéciaux des uns et des autres, c'est un peu un casse-tête d'arriver à mettre tout le monde d'accord.

Et en ce qui concerne le REEQUILIBRAGE ALIMENTAIRE (merci Coucou), et les ouvrages de Zermati et Apferldorfer, j'en ai déjà fait mes livres de chevet, et mon cheval de bataille. Comme tu peux le voir ici ou encore ici.

Je n'ai pas l'intention de perdre du poids en 20 secondes (désolée si c'est ce que faisait penser le post précédent). Je sais que cela participe au contraire d'une démarche globale de changement de vie, de perspective sur soi et sur les autres. J'ai besoin de faire un travail sur moi-même et ai déjà commencé des démarches en ce sens. J'en parlerais sûrement très prochainement. J'ai besoin de retrouver confiance en moi, en mes capacités. J'ai déjà essuyé plusieurs échecs en terme de régime (que ce soit sous la houlette ou non d'un nutritionniste) et je ne veux plus ressentir  cette culpabilité et cette honte de ne pas voir l'aiguille de la balance pencher dans l'autre sens. Je sais déjà pourquoi je mange de façon compulsive, maintenant je dois DIGERER, ACCEPTER certains évènements pour enfin aller plus sereinement de l'avant (j'ai l'impression de me répéter par rapport à un autre billet...).

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J'ai des périodes où je n'ai pas envie de faire preuve d’ingéniosité derrière mes fourneaux et de passer 4 heures en cuisine (c'est généralement le temps que j'y passe quand je dois recevoir du monde). Alors je ruse pour continuer à manger tout de même équilibré: les légumes surgelés ou les poellées toutes prêtes. J'étais sceptique au début pensant que ça n'aurait aucune saveur, mais j'ai vite compris que j'étais dans l'erreur.



( Oui, et comme je suis radine et que je n'ai pas énormément d'argent, j'achète en plus chez des Discounters. Mais j'ai voulu tenter d'acheter le même type de produits en grande surface en choisissant les marques des GMS et le goût était loin d'être au rendez-vous).




(Il m'arrive aussi des produits de marque. Ici c'était pour varié de la traditonnelle barquette de céleri qui baigne dans la mayo. Je n'avais plus qu'à faire une sauce de mon cru (crème semi-épaisse, eau, maggi, un carré frais, une cc de moutarde, 2 cc de citron) et le tour est joué!)

Et quand j'ai envie de sucré ou besoin d'une collation, je ne descend plus à la boulangerie me chercher un encas, mais je vais vers ma bannière de fruits.



Je ne dis pas non plus non à une assiette de charcuterie, mais j'en mange beaucoup moins qu'avant. C'est une question de bon sens. C'est tout.


(Bon, là vous l'aurez remarqué ce n'est pas à proprement parler de la bonne charcutaille, mais on a fini hier soir le bressaola, et le jambon cru)

Je suis et serais toujours une gourmande. Alors loin de moi l'envie de culpabiliser encore en m'accordant des petits plaisirs ponctuels. Je n'ai plus envie de diaboliser un aliment au profit d'un autre pour me retrouver à manger la moitié d'une portion de fromage blanc 0% à 1 kilo. Non, non, depuis plus d'un mois, il y a, par exemple, ça dans mes placards:




Et je sais que si je veux céder à l'envie, je peux, avec 1 ou 2 carreau(x) mais pas plus...Car j'ai pris conscience que ce dont je cherche à me remplir ne se trouve pas dans une tablette de chocolat ou dans un paquet de chips.
LA vérité, MA vérité, MON Equilibre se trouve(nt) ailleurs...

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