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20.5.12

Hunger Games m'a laissé sur ma faim

crédits photo: Allociné
Ne me demandez pas ce qui m'a poussé à me confiner dans une salle obscure pour voir ce teen-movie! Franchement, je pense que si on ne m'avait pas donné 2 places gratuites pour un ciné, j'aurais tout simplement continué à zapper inlassablement une soirée de plus.

L'homme et moi avions un choix cornélien, le nouveau Tim Burton ou Hunger Games. L'homme ayant une phobie du choix, c'est donc moi qui ai du trancher. Résultat des courses, je me suis laissé prendre au jeu des comparatifs de critiques de spectateurs sur le site d'allociné. Et c'est Hunger Games, qui l'a de peu remporté.

11.2.12

Intouchables? Les Noirs de France?


crédit photos: Allociné

   Vous n'êtes pas sans savoir que le film Intouchables bat des records d'audience en terme de spectateurs en Europe. Après avoir ravi des millions de français, attirés par le bouche-à-oreille à se glisser dans les salles obscures , il séduit nos voisins outre-Rhin et nos frontaliers ibériques.

    Le succès du film a quelque chose de touchant, et d'un tantinet irrationnel. Il devance notamment en terme de fréquentation des films de longue date établis comme "La Grande Vadrouille". Il semble répondre à un besoin de légèreté et d'humanisme de personnes aux goûts, aux moeurs, aux classes sociales toutes différentes. La promotion qui a accompagné le film y est sans doute pour beaucoup, et je pense qu'il est indéniable que le succès du long métrage doit énormément à la performance et au jeu d'Omar Sy.....
   Pour ma part, le film m'a arrché quelques larmes, et m'a fait pouffer à deux ou trois reprises, mais je n'ai pas partagé l'engouement de beaucoup. 

24.11.11

Scully est de retour!

Vous y croyez, vous, à ce genre d'affiche?
  Et non, pas dans le lit de Hank Moody, alias David Duchovny, dans Californication! Elle ne rempile pas non plus pour une nouvelle saison d'X files ou un crossover pour une série fantastique de la Fox!

         On la retrouve, dans un rôle improbable. Enfin c'est tellement gros qu'on se dit que la belle brune, qu'on a vu  évoluer dix ans durant en tant que rousse frigide dans la série Aux Frontières du Réel, avait vraiment besoin d'argent! Elle a campé, pour le plus grand bonheur de bonne dizaines de milliers d'ados et de geeks à travers le monde, l'agent Dana Scully. En arpentant froids couloirs, tantôt vêtue d'une blouse blanche, tantôt agrippée à son Smith et Wesson et son badge d'agent du FBI, elle a pendu à ses lèvres pas mal de monde...


       Cette série assez emblématique des années '90 repose sur un croisement entre l'intrigue amoureuse latente d'une Claire de Lune ("Moonlighting" dans la version originale qui a fait connaître Bruce Willis)  et des scénarios loufoques inspirés du Prisonnier ou de Night Stalker. De mon point de vue, elle a largement inspiré toutes les séries mettant en vedette une police scientifique où un duo médecin/policier-homme de loi ( oui, oui, vous savez les Fringe, Bones, Body of Proof....)

       Dans Johnny English, un film, qui ne m'inspire pour le moment que le mot de "grosse daube infâme", même si je ne l'ai pas vu, elle joue le rôle de la directrice du MI7, une agence de renseignements et d'espionnage du Royaume d' Angleterre. Je n'ai vu qu'une bande annonce, et qu'un court extrait en français sur dailymotion. 

      Ca me fait tout drôle de la revoir sur grand écran. J'ai beau avoir été fan, je ne suis pas une bonne cliente des comédies au cinéma (même face à Intouchables, je n'ai pas ri aux éclats comme une grande partie de la salle) donc bien évidemment johnny n'aura pas un penny de ma part. Après m'être demandé pourquoi elle était allée se mettre dans cette galère, je me suis rappelé que miss Anderson avait vécu en Angleterre et s'y était exilée pour échapper aux tourbillons des fans de la série...La location de sa maison doit lui en coûter pour quelle se retrouve dans ce type de production!

       On espère que ce film pourra lui faire renouer avec le succès, et le grand public.

     Bon, c'est le genre d'informations qui n'intéresse que moi, mais je trouve ça tellement incroyable que j'avais tout de même envie de le partager.

      Ah oui, car si vous n'aviez pas lu ma réponse au Tag des 7, je suis une ancienne fan d'X Files. J'avoue que je regarde même certaines rediffusions sur NRJ12! 

Là, j'ai jeté un oeil à une interview de Gilian Anderson pour la promo de Johnny English....histoire d'être bien sûre:

12.10.11

127 HEURES, de l'ennui au vide

     Je pense que mon compagnon et faisons partis des rares personnes à encore louer des DVD! Lui s'en passerait bien, mais pour ma part, je crains de devoir être assignée pour téléchargement et visionnage de films abusifs. C'est dans ces situations typiques qu'il me dit que je ne suis pas assez funky, et que je devrais lâcher un peu du lest, voire détendre un peu mon string....Mais, bon, c'est là un autre débat!

         Au passage, l'un ou l'une d'entre vous est il déjà tombé (ou plutôt a t'il déjà céder au voyeurisme et regardé) sur l'émission Les français, l'amour et le sexe sur M6? Si au demeurant, la thématique n'a rien de bien exceptionnel pour la 6e chaîne, son traitement me laisse assez dubitative. Et nous avons déjà été hypnotisés et horrifiés par le comportement et la nonchalance de certains...

       Bref, l'autre jour, l'Homme me propose de visionner un film sur la nature, les grands espaces, qui ravivera sûrement des souvenirs communs, du temps où mon dos me permettait encore des escapades sauvages. Son choix s'est porté sur 127 HEURES. On avait vu il y a quelques mois Into the wild, et il me tardait de remettre le couvert. D'autant que l'acteur principal choisi par Danny Boyle, réalisateur entre autre de Slumdog Millionnaire (et c'est là que j'aurais du me méfier) n'était autre que le beau-l'unique-le ténébreux James Franco.


25.9.11

THIS MUST BE THE PLACE ....TO SEE


Je ne saurais trop vous recommander "This must be the place", que je me suis empressée d'aller voir car j'apprécie tout particulèrement Sean Penn (l'acteur- l'homme- l'image publique un peu rêche)...

Bien évidemment, ce film n'est pas parfait. Il possède en effet quelques longeurs, et parfois un manque de souffle. Mais si comme moi, vous aimez les films étonnants emprunts d'onirisme...et que peut-être vous avez trop longtemps contemplé le soleil noir de la mélancolie, vous ne saurez resté indifférent au jeu de Sean Penn et des différents seconds rôles. Au passage, la voix adoptée par Penn m'a parut au début tout simplement insupportable au début, pour finir par m'être presque attachante. Ça résume bien mon sentiment sur ce film, de l'agacement d'abord à de la connivence et de l'attendrissement.

Pour ma part, je trouve que parfois, le script et la réalisation tirent un peu trop vers le pathos, et tout est fait pour nous tirer une petite larme en fin de film et pour nous embarquer dans ce road-movie qui a tout lieu d'être une quête initiatique totalement décalée! J'ai apprécié les touches décalées, les images fulgurantes insérées au sein de scènes contemplatives, qui du coup, cassaient la monotonie de l'ensemble. Même si cela manquait parfois de finesse

7.6.11

Les Herbes Folles

Voilà donc un film, au titre et au casting bien alléchant, Les Herbes Folles, avec André Dussolier, Sabine Azéma, et Emmanuelle Devos dont j'apprécie énormément le jeu en général, sous la direction d'Alain Resnais.

Ma foi, on ne peut que saluer la réalisation, la photographie et la mise en scène. Le film réussit à titiller la curiosité du spectateur dans les premières minutes...Mais c'est bien là où le bas blesse. Pour ma part, j'ai été tenue en haleine jusqu'au moment où le personnage campé par Dussolier rencontre celui interprété pat Azéma.


3.6.11

L'art de la pensée négative

Si je ne devais retenir qu'un film de l'année 2008, je pense que sans hésitation "l'art de la pensée négative" de Bard Breien, sorti en novembre, remporterait aisément la première place.
Je suis allée voir ce film, sans grande conviction, pour tromper l'ennui et par simple curiosité, après avoir visionné du coin de l'oeil une bande annonce sur le site allociné. Le postulat du scénario tient sur un timbre post, et pourtant les scénaristes, réalisateurs, metteurs en scène et acteurs réussissent à en exploiter toute la charge dramatique, sans débauche de moyens techniques et effets 3-D. Ils parviennent à dresser un portrait assez brillant de la société bien pensante norvégienne, et plus largement sur la façon dont l'occident traite et perçoit les handicapés.