Voilà donc un film, au titre et au casting bien alléchant, Les Herbes Folles, avec André Dussolier, Sabine Azéma, et Emmanuelle Devos dont j'apprécie énormément le jeu en général, sous la direction d'Alain Resnais.
Ma foi, on ne peut que saluer la réalisation, la photographie et la mise en scène. Le film réussit à titiller la curiosité du spectateur dans les premières minutes...Mais c'est bien là où le bas blesse. Pour ma part, j'ai été tenue en haleine jusqu'au moment où le personnage campé par Dussolier rencontre celui interprété pat Azéma.
En effet, toute l'intrigue du film, faite d'absurdes, de hasard et d'un peu de magie...repose sur le portefeuille arraché à Marguerite (Azéma) à la sortie d'une séance de shopping, que retrouve, abandonné sur un parking, un certain Georges (Dussolier). Georges d'abord distrait, va ensuite déployer des trésors d'ingénuosité pour retrouver ladite propriétaire du portefeuille, qu'il ne connait ni d'Adam ni d'Eve, mais dont il va progressivement tomber éperdument amoureux....
Oui, mais voilà, Georges est marié...
(...) J'ai aimé le côté un peu théâtral du jeu des différents protagonistes, et notamment des seconds rôles (chapeau à Matthieu Amalric, très juste dans sa composition d'un officier de police consciencieux). Mais la sauce avec moi n'a pas pris. Et j'ai donc peine à croire que le film ait reçu une palme d'Or à Cannes...
Si quelqu'un pouvait m'expliquer...Il s'agit en effet d'une comédie, et c'est à peine, si elle a pu me faire esquisser un sourire! J'ai quand même réussi à percevoir une atmosphère d'attente fébrile, créée par le jeu de Dussolier, mais aussi grâce à la musique un peu planante de Mark Snow, qui m'a bercé pendant mon adolescence tout au long des différentes saisons d'X-files! Mais j'ai tout de même trouver que le film avait quelques longueurs. Et ce sentiment s'est accru au moment du "faux" générique, qui laisse place à une séquence "décoiffante"! Pour ma part, le film ne m'a pas fait décoller...
A voir, pour les curieux intrépides!
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