25.3.11

Hernie discale Tome 2

                                                  Après avoir délaissé quelque peu le blog, me revoilà avec quelques nouvelles.

La hernie discale est toujours présente, mais la douleur quant à elle a décidé de tirer doucement mais sûrement sa révérence (du moins je l'espère).
Je ne ressens plus que de furtifs moments de "chaleur intense" qui irradie le bas de mon dos. Mais les décharges électriques qui me tiraient de mon sommeil tout le long de mon dos, de l'épaule aux reins, puis des reins au talon du pied, ne sont plus qu'un mauvais rêve. Je sais que je ne suis pas encore tirée d'affaire, mais j'essaie néanmoins de porter un regard clément sur le temps de réadaptation nécessaire à mon corps.
Pendant toutes ces semaines, j'ai eu le sentiment d'être "trahie", "lâchée" par ce dernier. Mais à force d'introspection, j'ai du me rendre à l'évidence: c'était plutôt moi, qui ne lui avait pas accordé toute l'attention qu'il méritait. J'ai poussé mon corps dans ces limites: limite de poids en culmininant jusqu'à 84 kilos, limite de stress, limite d'inertie, limite du mépris...



Tout en examinant ce que j'ai infligé à mon corps, je me rends aussi à l'évidence: c'était une forme de négation de son importance, et finalement peut-être une négation de moi-même. Je pense que ces problèmes de lombaires, je dois essayer de les traiter non pas seulement du poids de vue médical, en essayant d'en trouver les causes organiques, mais aussi du point de vue de mon histoire personnelle, de mes hauts et bas, de mes victoires et mes échecs. De ville en ville, j'ai traîné mon ressentiment, mes échecs, mes espoirs, mes ambitions.

Aujourd'hui tout ça est à l'état végétatif. J'ai le sentiment d'être à un moment charnière pour me recomposer un itinéraire, une carte, un plan...qui me permette d'avancer sereinement.

Pour l'instant, je dois encore subir quelques examens et envisager peut-être le profit d'une hospitalisation de quelques semaines au sein d'un hôpital rhumatologique.

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