1.3.11

Happy Nappy?

Quel est donc l'élément indispensable et incontournable de toute beauté noire qui se respecte?

Au delà d'un teint irréprochable, et d'une bonne mise générale, la personne concernée se devra d'arborer une parure capillaire la plus irréprochable qui soit.

Mais la perfection est difficilement atteignable et beaucoup d'entre nous y laissent des plumes, essuient larmes et déconvenues, quand le coup de ciseau du coiffeur s'est fait trop preste, ou pire encore quand le "creamy crack" est insidieusement entré dans nos vies. D'autant que le curseur de la perfection n'est pas placé au même endroit pour tous.
Certains ne jurent que par le nappysme, de belles crinières afros volant au vent, objets d'un entretien et d'une attention qui frise la dévotion, d'autres ne sont pas prêtes à sortir de chez elles sans leurs rajouts, lace wigs et autres postiches.
Ce billet, loin de vouloir exacerber l'antagonisme entre ces 2 positions, est juste une brèche dans le royaume capillaire afro, pour le néophyte arrivé là par hasard.
 Il y a en effet aussi un juste milieu entre les 2 comportements précédents, à savoir une attitude saine et responsable consistant à tresser ses cheveux et à les mettre en forme sous une "coiffure de protection", en alternant ces moments avec d'autres où on laisse le cuir chevelu respirer en ne le soumettant pas à de trop fortes tractions, ni à d'importants traitements chimiques.

Si vous voulez en savoir plus sur ce thème, je ne peux que vivement vous conseiller :
- de visionner l'hilarant et édifiant film "Good Hair" du comédien et réalisateur Chris Rock
- de lire " Du cheveu défrisé au cheveu crépu, Histoire d'une aliénation" de la sociologue Juliette Smeralda (je suis loin de partager toutes ses thèses, mais le livre a le mérite d'offrir une perspective intéressante sur le sujet)
- et bien sur, n'hésitez pas à surfer sur les nombreux blogs (écrits et chaînes Youtube) exclusivement dédiés au sujet qui constituent la meilleure illustration de l'importance que revêt cette fameuse parure capillaire dans le processus de construction de soi, et de son identité sociale pour une jeune femme noire.



Cela peut paraître bien grandiloquent, mais il y a plus que de la frivolité derrière ces histoires de coiffes et de têtes bien faites!

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